
Naïma Salhi, ancienne députée de la circonscription de Boumerdès, a longtemps été proche de responsables de l’ancien régime. © DR
La justice a décidé de relancer l’instruction de la plainte pour incitation à la haine raciale et appel au meurtre déposée en 2019 contre l’ancienne députée et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation. Explications.
La plainte qui visait Naïma Salhi-Laghlimi, 54 ans, avait été gelée en raison de son immunité parlementaire, qui la mettait à l’abri de poursuites judiciaires. Cette protection a été levée à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 21 février. Le procureur de la République près le tribunal de Chéraga a ainsi décidé de réactiver la procédure. Naïma Salhi-Laghlimi sera très prochainement convoquée.
La parlementaire laissait régulièrement des messages personnels sur le répondeur d’Abdelaziz Bouteflika
L’ancienne députée de la circonscription de Boumerdès (située à 40 kilomètres à l’est d’Alger) a longtemps été proche de responsables de l’ancien régime. A-t-elle bénéficié d’une protection politique ? La parlementaire laissait régulièrement des messages personnels sur le répondeur du domicile d’Abdelaziz Bouteflika à El-Biar, lorsque ce dernier était président.
Lenteur de la procédure
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