
Le président de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, brigue le 9 avril 2021 un cinquième mandat. © Vincent Fournier pour JA
Ismaïl Omar Guelleh briguera, le 9 avril, un cinquième mandat face à un quasi-inconnu, Zakaria Ismaïl Farah. Fort de son bilan économique et sanitaire, le chef de l’État entend mieux répartir les fruits de la croissance.
Les résultats des différentes élections qui, depuis l’indépendance, rythment sans discontinuer la vie politique de Djibouti ont jusqu’à présent réservé peu de surprises. Le scrutin présidentiel du 9 avril ne fera pas exception : comme en 1999 et en 2011, seuls deux candidats sont en lice.
C’est plus qu’en 2005, où l’élection avait été boycottée par l’ensemble de l’opposition, mais bien moins qu’en 2016, quand six prétendants s’étaient lancés dans la course. Ce qui n’avait pas changé grand-chose au résultat final, Ismaïl Omar Guelleh (IOG) recueillant une nouvelle fois plus des trois quarts des suffrages exprimés.
« Réunion de famille »
À 73 ans, celui-ci brigue un cinquième mandat face à un parfait inconnu, Zakaria Ismaïl Farah, un ingénieur de formation, sans étiquette et sans parti, chef d’une entreprise de nettoyage industriel et proche de la communauté du président.
« Ces élections ressemblent à une réunion de famille », proteste Abdourahman Mohamed Guelleh (alias TX), qui, comme les autres figures de l’opposition – pour la plupart membres fondateurs de l’Union pour le salut national –, a décidé de ne pas se présenter.
L’opposition jette l’éponge en attendant des jours meilleurs », résume un diplomate
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