
En 2019, le Cameroun a importé plus de 894 000 tonnes de riz. © REINNIER KAZE/AFP
Alors que la crise sanitaire a failli provoquer une rupture des approvisionnements en raison de la fermeture des frontières, Yaoundé cherche à réduire ses importations en misant sur l’agriculture et la pêche locales.
Deux alertes ont sonné la prise de conscience de la dépendance du Cameroun à l’égard de l’extérieur. En avril 2020, le Vietnam décidait de limiter son quota d’exportation de riz à 500 000 tonnes face aux incertitudes que fait planer la pandémie de coronavirus. L’Inde lui emboîtait le pas en suspendant pendant trois semaines ses ventes à l’étranger.
Grenier d’Afrique centrale
Une menace pour la sécurité alimentaire d’un pays réputé être le grenier de l’Afrique centrale. Le Cameroun a importé plus de 894 000 tonnes de riz en 2019, alors que la production locale plafonnait à 334 000 t, représentant à peine 27 % de la demande nationale. Pourtant, il produisait 80 % de ce qu’il consommait en 1975, et s’était fixé l’objectif de 750 000 t en 2020.
En cause, les cadeaux fiscaux octroyés aux importateurs des produits de grande consommation
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