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[Série] Beny Steinmetz : « L’Afrique, Soros et moi »
En ce 22 janvier, le verdict est tombé : cinq ans de prison. Beny Steinmetz a été condamné par le tribunal de Genève pour corruption, pour des faits en lien avec l’attribution de contrats miniers dans la région du Simandou, en Guinée. La défense du Franco-Israélien, menée par le ténor suisse Marc Bonnant, n’aura pas suffi.
Aussitôt le verdict prononcé, l’ancien diamantaire a annoncé son intention de faire appel. Il le sait, Genève n’est qu’une étape de la guerre judiciaire (et du bras-de-fer entamé contre son pire ennemi, l’Américain George Soros) qu’il mène désormais à travers la planète, de Tel Aviv à Rio de Janeiro en passant par Londres.
Mandela, Ouattara, Condé, Sarkozy…
À 64 ans, l’avenir proche du magnat des mines et de l’immobilier (entre autres) se jouent devant les tribunaux. Loin des mines de diamants sud-africaines ou botswanaises. Loin aussi des terres sierra-léonaises et angolaises, où, en d’autres temps, le natif de Netanya a forgé une légende aujourd’hui controversée.
Qui est réellement cet homme qui a côtoyé José Eduardo Dos Santos et Nelson Mandela, avant de dialoguer avec Moussa Dadis Camara, Alassane Ouattara ou Alpha Condé ? Qui est ce proche de Nicolas Sarkozy, qui a rassemblé autour de lui, mais sans les diriger – une constellation de sociétés (131 selon certains experts) ?
Après l’avoir longuement rencontré, Jeune Afrique lève le voile sur Beny Steinmetz.