Oubliée par Trump, la Tunisie redevient une priorité pour les États-Unis
Tandis qu’Ennahdha mise beaucoup sur le retour des Démocrates à la Maison-Blanche, les Américains, qui s’étaient désintéressés de la Tunisie sous Donald Trump, reviennent en force dans le pays.
Washington suit à nouveau la Tunisie de près. Pour preuve, le 24 février, une délégation de hauts gradés conduite par le général Christopher G. Cavoli, commandant de l’armée de terre des États-Unis pour l’Europe et l’Afrique, accompagné du major Andrew M. Rohling, le commandant de la Task force d’Europe du Sud, est arrivée en Tunisie.
Début 2021, Noah Feldman, constitutionnaliste et professeur de droit à Harvard, qui avait suivi sur place l’élaboration de la Constitution entre 2012 et 2014, a exprimé dans un rapport au Congrès américain ses craintes sur l’évolution de la démocratie en Tunisie. Des sources proches du Parlement tunisien confirment que l’aide américaine qui sera octroyée, à l’issue d’une visite de sénateurs en mars, sera conditionnée au respect d’un agenda de consolidation des acquis démocratiques.
Source de tensions
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