Candido Nsue Okomo, 43 ans, doit personnellement se présenter devant le juge espagnol Manuel García-Castellón : il s’agit de la seule condition pour que ce dernier accepte de lever la demande d’extradition introduite par la justice ibérique auprès des autorités émiraties.
Madrid, qui le soupçonne également de blanchiment et de détournement de deniers publics, avait auparavant émis une commission rogatoire internationale, afin de demander une perquisition. Le magistrat a d’abord rejeté la requête de l’intéressé qui proposait une audition par visioconférence. Les enquêteurs suspectent le frère de la première dame de Guinée équatoriale, Constancia Mangue Nsue Okomo, d’être à l’origine du recrutement d’un ancien commissaire de police espagnol, José Manuel Villarejo.