
Samira Meraï Friaa, à l'hôpital de La Rabta (Tunis), le 18 avril 2020. © HICHEM
En première ligne dans la lutte contre le coronavirus, l’ex-ministre de la Santé Samira Meraï Friaa livre son analyse sur la gestion de la pandémie et sur les réformes qui permettraient d’assurer une meilleure couverture sanitaire.
Elle fait partie de ces médecins tunisiens qui se battent en première ligne contre le Covid-19. Pneumologue, mais aussi ancienne députée, ex-ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance (2015-2016), puis de la Santé (2016-2017), Samira Meraï Friaa sait combien, en ces temps de crise sanitaire, il est difficile pour l’exécutif de faire des choix, alors qu’il est soumis à des contraintes budgétaires.
Selon elle, la réforme du secteur de la santé passe par une stratégie gouvernementale multisectorielle, par des partenariats public-privé et par une coopération accrue avec le reste du continent africain. Entretien.
Jeune Afrique : En juillet 2020, vous avez dénoncé un manque de moyens au sein du service des maladies respiratoires que vous dirigiez à l’hôpital tunisois de La Rabta. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Samira Meraï Friaa : La période était très difficile. Pour 31 lits, auxquels s’ajoutent 8 lits destinés exclusivement à l’hôpital de jour, nous tournions au quotidien avec seulement deux infirmiers. Depuis, nous avons obtenu des renforts, mais ils restent insuffisants pour des malades atteints du Covid-19 et nécessitant une surveillance constante.
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