
La directrice générale, Kristalina Georgieva, se prépare pour un entretien en ligne avec la Chambre de commerce du FMI à Washington, D.C., le 9 juin 2020 © Crédit : Kim Haughton/ FMI/Flickr/Licence CC
Pointant le décrochage du naira sur le marché noir et les difficultés des entrepreneurs à accéder aux devises, le Fonds a pressé Abuja « d’ajuster » son régime de change. Un appel rejeté par les équipes de Muhammadu Buhari.
« Merci, mais non merci ». C’est, en quelques mots, la réponse adressée par le Nigeria au Fonds monétaire international. Selon le compte rendu des échanges entre l’institution dirigée par Kristalina Georgieva et les autorités nigérianes, contenues dans un rapport publié le 8 février, les équipes du FMI s’inquiètent des pressions subies par le naira.
La devise nigériane s’échange sur « le marché parallèle de Lagos » – le marché noir – à un cours proche de 470 unités pour un dollar américain. Or, le cours officiel de la Banque centrale du Nigeria (CBN) est de 379 nairas pour 1 dollar US.
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Deux milliards de dollars
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