« Merci, mais non merci ». C’est, en quelques mots, la réponse adressée par le Nigeria au Fonds monétaire international. Selon le compte rendu des échanges entre l’institution dirigée par Kristalina Georgieva et les autorités nigérianes, contenues dans un rapport publié le 8 février, les équipes du FMI s’inquiètent des pressions subies par le naira.
La devise nigériane s’échange sur « le marché parallèle de Lagos » – le marché noir – à un cours proche de 470 unités pour un dollar américain. Or, le cours officiel de la Banque centrale du Nigeria (CBN) est de 379 nairas pour 1 dollar US.
La forte baisse des exportations et les sorties de capitaux mettent la pression sur le taux de change
Deux milliards de dollars d’arriérés
La décote de la devise fédérale sur le marché noir n’a guère été réduite par les dépréciations décidées par la CBN. L’institution dirigée par le gouverneur Godwin