
Le tramway de la ville de Casablanca. Le 4 septembre 2012. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique
Le travail à distance profite au secteur du capital-risque, estime l’investisseuse marocaine de 33 ans, très connectée à la Silicon Valley.
En Afrique francophone, rares sont les sociétés de capital-risque véritablement africaines qui font parler d’elles. Encore plus rares sont celles dirigées par une femme. Cofondée en 2018 à Casablanca par Kenza Lahlou, Outlierz Ventures fait désormais partie des investisseurs en vue de la tech continentale.
L’itinéraire de cette ingénieure de 33 ans formée à Rouen, en France et à Singapour, et spécialisée dans l’intelligence artificielle et l’apprentissage des machines, a croisé la route de Michael Seibel, patron américain du renommé Y Combinator. Ce dernier a propulsé, depuis ses locaux de la Silicon Valley, Airbnb, Dropbox ou Flutterwave dans l’élite de la tech mondiale.
Le soutien de grands patrons
Michael Seibel a décidé de participer au premier fonds du jeune capital-risqueur marocain aux côtés de nombreux investisseurs de renom. Parmi eux : Joël Sibrac, ancien président de BMCI (filiale de BNP à Casablanca), Hicham Oudghiri, créateur d’Enigma Technologies à New York, une start-up spécialisée dans la gestion de données qui a levé près de 130 millions de dollars en dix ans, et 500 Startups, incubateur et fonds d’investissement californien très actif en Égypte.
Cet article est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
1 minute suffit pour vous abonner à Jeune Afrique Digital !
- + votre numéro spécial Jeune Afrique en version numérique
- + d'analyses
- + d'informations exclusives
- + de débats
- + d'historique (2 ans d'archives)
- + d'avant-première (accès 24h avant la publication)
- + de formats (site web, 2 applis, 1 magazine digital, 2 newsletters)