
Une clinique où sont réalisés des essais des vaccins, en Afrique du Sud, le 13 novembre 2020. © GULSHAN KHAN/The New York Times-REDUX-REA
Alors que les campagnes de vaccination contre le coronavirus s’accélèrent à travers le monde, le continent semble à la traîne… Et même quand les premières doses sont disponibles, les autorités sanitaires se heurtent aussi – comme partout dans le monde – au scepticisme d’une partie de la population.
D’abord, il y a eu Covax, vaste dispositif international censé garantir l’accès équitable de tous les pays au vaccin. Mais très vite, le chacun pour soi et le « nationalisme vaccinal » ont repris le dessus et chacun a compris qu’il lui faudrait se débrouiller. L’Afrique a alors vu arriver ses « amis » chinois, russes et indiens, prêts à lui venir en aide, tandis que quelques chefs d’État affichaient sans détour leurs réserves et préféraient inciter leurs concitoyens à se protéger grâce à des remèdes locaux.
Le scepticisme des opinions publiques, il est vrai, n’est en aucun cas une spécificité africaine : on l’observe dans le monde entier, à des niveaux de virulence variables. Sur le continent, les anti-vax avancent certains arguments qui méritent d’être examinés. Mais pour les scientifiques aucun doute : le rapport avantages/risques penche lourdement en faveur de la vaccination.
Les vaccins sont-ils suffisamment testés sur le continent ?
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