
Des Algériens brandissent une banderole à l'effigie du journaliste Khaled Drareni lors d'un rassemblement de protestation contre son emprisonnement dans la capitale Alger, le 14 septembre 2020. © Billal Bensalem/NurPhoto/AFP
Contrairement aux rumeurs, le journaliste Khaled Drareni n’a pas été transféré à El Harrach et se porte plutôt bien. Voici comment il vit en prison.
Selon nos informations, Khaled Drareni est toujours détenu à la prison de Koléa, à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Alger et ce, depuis son incarcération le 29 mars 2020. Le journaliste purge une peine de deux ans pour « incitation à un attroupement non armé » et « atteinte à l’intégrité du territoire national. Le 27 janvier, le député Ramdane-Youssef Tazbit, (Parti des Travailleurs, de Louisa Hanoune), avait alerté sur les conditions de détention « intenables » de Drareni. Il a indiqué que celui-ci avait perdu du poids et que son état de santé s’était fragilisé.
Détenu dans un quartier en isolement, où il côtoie des prisonniers condamnés pour des actes terroristes il serait par ailleurs, toujours selon ce député, privé de courrier depuis cinq mois. Les témoignages recueillis par Jeune Afrique auprès de deux membres de son collectif d’avocats, qui compte quelque 140 conseils, ne rapportent pas un durcissement de ses conditions de détention.
Codétenus et moral
Cet article est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
1 minute suffit pour vous abonner à Jeune Afrique Digital !
- + votre numéro spécial Jeune Afrique en version numérique
- + d'analyses
- + d'informations exclusives
- + de débats
- + d'historique (2 ans d'archives)
- + d'avant-première (accès 24h avant la publication)
- + de formats (site web, 2 applis, 1 magazine digital, 2 newsletters)