Chakib Alj (CGEM) : « Le Covid-19 a montré l’ampleur de l’informel dans l’économie marocaine »

Budget de l’État, aides au secteur privé, mais aussi Zlecaf et normalisation avec Israël : à l’occasion du premier anniversaire de son élection à la tête du patronat marocain, Chakib Alj se confie à Jeune Afrique.

Chakib Alj, président de la CGEM © CGEM

Chakib Alj, président de la CGEM © CGEM

Publié le 22 janvier 2021 Lecture : 6 minutes.

Alors que le secteur privé marocain vient de vivre une année difficile, en particulier dans les secteurs du tourisme et de l’évènementiel, le  président de la CGEM, Chakib Alj, se montre satisfait du travail de l’exécutif en 2020 et de la loi de finance 2021.

Élu à la tête du patronat marocain le 22 janvier 2020, trois mois après la démission inattendue de Salaheddine Mezouar, estime que le gouvernement fait du mieux qu’il peut dans une conjoncture assez difficile. Entretien.

Jeune Afrique : Vous avez été élu Président de la CGEM, le jour du confinement à Wuhan. Vous doutiez-vous que l’année allait être si compliquée ?

Chakib Alj : Ça a été une année sportive, trépidante et effectivement compliquée. Je me suis présenté à la présidence de la CGEM avec l’ambition d’œuvrer pour lever les contraintes qui pèsent sur les entreprises marocaines, pour lesquelles 2019 avait déjà été une année extrêmement difficile.

Les industriels marocains ont fait preuve d’une agilité remarquable pendant la crise

Évidemment, je ne pouvais pas prédire qu’une pandémie de cette ampleur allait se répandre. Toutefois, j’étais conscient des grands challenges qu’il fallait relever et de l’urgence de rétablir la confiance et de donner de la visibilité aux chefs d’entreprises.

Les premiers dossiers que nous avions traités étaient liés aux délais de paiement, au financement des TPME, au renforcement de la relation entre les chefs d’entreprises et l’administration fiscale, ou encore à la réactivation de la plateforme CGEM-gouvernement.

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La gestion de la crise induite par le Covid-19 et le déploiement du plan d’action de ma mandature ont donc été indissociables car, en fin de compte, la pandémie n’a fait qu’accentuer l’urgence de mener certains chantiers économiques, en s’adaptant évidemment aux nouveaux paramètres imposés par le contexte délicat que nous traversons. Cette période a également renforcé le partenariat entre le secteur privé et l’administration. Aujourd’hui, nous discutons ouvertement des problèmes et trouvons ensemble des solutions.

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