
Le président Andry Rajoelina, lors de la présentation du Covid-Organics, le 20 avril 2020 à Antananarivo. © Henitsoa Rafalia/Anadolu Agency/AFP
À l’occasion, l’an passé, du soixantième anniversaire de l’indépendance de la Grande Île, le chef de l’État Andry Rajoelina n’a eu de cesse de vouloir faire vibrer la corde patriotique de la population. Une stratégie qui a connu des fortunes diverses, et même quelques ratés.
S’il y a bien une mission qui tient à cœur à Andry Rajoelina, c’est celle de « rendre leur fierté aux Malgaches ». Il avait déjà manié ce concept avec une certaine habileté en 2010, lorsqu’il s’agissait de légitimer aux yeux de la communauté internationale sa victoire au référendum, qui le confirmait alors comme le président d’une transition démarrée un an plus tôt à l’arrière d’un pickup militaire.
En cette année de célébration du cinquantenaire de l’indépendance, tout Madagascar avait d’ailleurs résonné au thème de « Patriotisme et fierté nationale », mis en avant par les toutes jeunes autorités du pays. Dix ans plus tard, la formule n’apparaît plus sur les banderoles commémorant le soixantième anniversaire de la république malgache, mais continue de teinter les discours officiels.
Étendard brandi à l’unisson
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