Présidentielle au Bénin : Joël Aïvo ira « jusqu’au bout »

Premier candidat déclaré de la prochaine élection en avril, le professeur de droit Joël Aïvo a été l’un des détracteurs de la réforme constitutionnelle réalisée par Patrice Talon. Mais son indépendance limite ses chances et suscite des interrogations sur ses motivations.

Joël Aïvo, premier candidat officiel à l’élection présidentielle béninoise de 2021. © Cesar Gaba pour Jeune Afrique

Joël Aïvo, premier candidat officiel à l’élection présidentielle béninoise de 2021. © Cesar Gaba pour Jeune Afrique

Fiacre Vidjingninou

Publié le 21 janvier 2021 Lecture : 3 minutes.

Une affiche du président béninois Patrice Talon, en tournée à Ouidah, le 8 décembre 2020. © Présidence béninoise
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Bénin : doit (encore) mieux faire

Les progrès réalisés ces dernières années ont permis au pays d’éviter la récession malgré le Covid-19. Mais le prochain président aura la lourde tâche de maintenir cet élan et de renouer le dialogue entre majorité et opposition pour rendre sa vigueur à la démocratie béninoise.

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Personne ne le donne favori pour le scrutin présidentiel d’avril. Mais l’ex-syndicaliste étudiant des années 1990, qui s’est toujours fait remarquer par sa liberté de ton, n’en prend pas ombrage.

En septembre, Joël Aïvo (47 ans), qui fut l’un des poils à gratter du régime de Boni Yayi (2006-2016), pourfendant la mauvaise gouvernance et le « manque d’ambition pour le pays », a été le premier à se déclarer candidat. Nommé porte-parole de la commission chargée en 2016 de faire des propositions de réformes politiques et institutionnelles, l’ancien directeur de cabinet et porte-parole d’Adrien Houngbédji, leader du PRD (2006-2011), a aussi pris ses distances avec le président Talon, devenant un farouche opposant à la réforme constitutionnelle finalement adoptée en novembre 2019.

Sortir le président de son « aquarium »

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