Maroc : comment le RNI d’Aziz Akhannouch se prépare aux élections

Affichant clairement ses ambitions pour déloger les islamistes du gouvernement, le parti des Indépendants se prépare de manière studieuse aux prochaines échéances électorales, prévues en septembre.

Aziz Akhannouch lors d’un meeting du RNI à Dakhla, le 23 février 2019. © Vincent FOURNIER/JA

Aziz Akhannouch lors d’un meeting du RNI à Dakhla, le 23 février 2019. © Vincent FOURNIER/JA

FADWA-ISLA_2024

Publié le 15 janvier 2021 Lecture : 11 minutes.

Législatives, communales et régionales… au Maroc, 2021 est l’année de tous les scrutins. Tous les partis de la place s’y préparent, et le Rassemblement national des Indépendants (RNI) n’est pas en reste.

Challengeur n° 1 du parti Justice et développement (PJD), la formation dirigée par Aziz Akhannouch affiche clairement ses ambitions : arriver première aux législatives pour diriger le gouvernement et mettre fin à 10 ans de gouvernance du PJD. Mais aussi déloger les islamistes des grandes villes qu’ils dirigent depuis 2016.

À quelques mois des échéances électorales, prévues a priori en septembre 2021 selon les premiers éléments qui filtrent dans la sphère politique (la date précise n’a pas encore été annoncée officiellement par le ministère de l’Intérieur), « l’atmosphère est concentrée et studieuse », nous confie un proche collaborateur du président Aziz Akhannouch, qui précise que le travail a commencé depuis 4 ans déjà.

Un travail de longue haleine

« Nous n’avons pas attendu la dernière minute pour nous mobiliser, au RNI nous nous préparons depuis fin 2016 à ces échéances, à travers la restructuration du parti, la création de branches parallèles (jeunesse, femmes, branches professionnelles, etc.), le recrutement de nouveaux membres (le nombre d’adhérents a explosé et avoisine désormais les 180 000, avec plus de 100 000 militants actifs), le travail sur l’image de la formation, etc. Mais également via une démarche de réflexion autour des besoins du pays et des citoyens », explique notre source.

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