
Décorticage d'anacarde à l'usine Fludor de Zogbodomey, en novembre 2017. © Jacques Torregano pour JA
Si le secteur du coton – dont est issu le chef de l’État – a largement profité des réformes engagées, les acteurs des autres filières dont la noix de cajou et l’ananas réclament plus de soutien. Objectif : augmenter production et transformation.
Avec plus de 700 000 tonnes récoltées, le Bénin est, en cette saison 2020-2021 encore, le premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest. Une position qu’il occupe depuis 2018 et entend conserver, avec un objectif de 800 000 tonnes pour la prochaine campagne.
Cette réussite témoigne des efforts de l’exécutif pour développer le secteur clé de l’agriculture, qui représente 25% du PIB, emploie 70% de la population active et assure 75% des recettes d’exportation du pays.
Si le monde cotonnier, qui a fait la richesse de Patrice Talon, le chef de l’État, sort gagnant des réformes entreprises, les autres filières restent sur leur faim, signe que l’ambitieuse modernisation agricole est loin d’avoir porté tous ses fruits.
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