Dans ce dossier
En Tunisie comme ailleurs, la crise du Covid-19 a mis en lumière l’importance des systèmes de santé.
Le constat n’est pas brillant : délitement du secteur hospitalier public et mauvaise gouvernance alimentent des inégalités en cascade. Et, dans un contexte d’instabilité gouvernementale et de crise économique, la réforme tant attendue peine à voir le jour.
Éreinté par la pandémie, le personnel médical a longtemps serré les dents. Mais la mort du docteur Badreddine Aloui, le 3 décembre 2020, des suites d’une chute de cinq mètres dans une cage d’ascenseur en panne à l’hôpital de Jendouba (Nord-Ouest), a réveillé son exaspération.