
Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, le 27 décembre 2020, jour de l'élection présidentielle. © Nacer Talel / Anadolu Agency /AFP
Depuis la réélection de Faustin-Archange Touadéra, et alors que les groupes armés continuent leur stratégie d’encerclement de Bangui, une milice pro-pouvoir a fait son apparition dans les rues de Bangui : les « requins ».
C’est un nom qui fait frémir dans les rangs de l’opposition centrafricaine. À Bangui, s’enquérir de l’activité des « requins » est la garantie de se voir opposer un refus poli mais ferme, sauf à promettre un anonymat complet.
Depuis le début des hostilités entre forces gouvernementales et groupes armés en amont de la présidentielle, ces « requins », qui s’affirment pro-Touadéra, effectuent des « patrouilles » nocturnes dans les rues de la capitale centrafricaine. Lourdement armés, visages encagoulés, ces miliciens sillonnent la ville à bord de véhicules sans plaque d’immatriculation ni sigle distinctif.
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