
Dans une rue de Sidi Bouzid, le 11 décembre 2020, dix ans après l'immolation de Mohammed Bouazizi, élément déclencheur de la révolution tunisienne. © Riadh Dridi/AP/SIPA
Crise politique, sanitaire et économique… Kerim Bouzouita, influent conseiller en communication politique, livre son analyse sur une année mouvementée en Tunisie.
Au terme d’une année qui aura ébranlé l’ordre du monde, Kerim Bouzouita, influent spin doctor tunisien, évalue les dommages collatéraux du Covid-19 sur le paysage politique. Et ce, dans un contexte empreint de symbolique pour le pays, puisque la Tunisie commémore les dix ans du « printemps arabe ». Une convergence qui semble accélérer les mutations. Quitte à rendre les changements imminents ?
Jeune Afrique : Entre crise politique et pandémie, la Tunisie est sous haute tension, au terme d’une année 2020 particulièrement éprouvante. Quel regard portez-vous sur l’évolution du pays, dix ans après le soulèvement qui a conduit à la chute de Ben Ali ?
Kerim Bouzouita : La Tunisie va imploser. C’est une question de temps, mais c’est une fatalité étant donné la scène politique. Reste à savoir quand. Il suffit d’un élément déclencheur. Mais le plus déterminant sera de voir comment tout cela sera récupéré. En 2011, la classe politique représentant l’opposition historique s’était très vite emparée du mouvement grâce à l’ingérence internationale.
Quel est le cas de figure le plus probable ?
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