
L'ancien ministre algérien de la Défense, Khaled Nezzar, en 2012 lors des obsèques de l'ancien président Chadli Bendjedid. © Photo by Billal Bensalem/ABACAPRESS.COM
La fin de l’exil forcé de l’ex-ministre de la Défense constitue l’épilogue d’un feuilleton judiciaire qui l’opposait à l’ancien chef d’état-major de l’armée, décédé il y a un an. Retour sur l’inimitié qui caractérisait les relations des deux généraux.
L’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, n’aurait pas rêvé de meilleur cadeau d’anniversaire pour fêter ses 83 ans. Réfugié en Espagne depuis juillet 2019 pour échapper à la justice, Nezzar est rentré à Alger à la mi-décembre pour solder ces deux dossiers pour lesquels deux mandats d’arrêt internationaux avaient été lancés à son encontre.
La fin de l’exil forcé de Khaled Nezzar ainsi que la chronique de ces deux affaires – dont une lui a valu une condamnation par contumace à 20 ans de prison par le tribunal militaire de Blida – constituent l’épilogue d’un feuilleton judiciaire qui opposait Khaled Nezzar à l’ancien vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, emporté par une crise cardiaque le 23 décembre 2019.
L’inimitié entre ces deux généraux qui, chacun à sa manière, ont marqué leur passage au sein de l’institution militaire durant les quatre dernières décennies, est sans doute le fil conducteur de cette chronique judiciaire qui implique trois autres personnages emblématiques du règne du président Bouteflika, les deux généraux-majors Mohamed Médiene, dit « Toufik », Bachir Tartag, ainsi que Saïd Bouteflika, ancien conseiller à la présidence.
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