Le patron de la première banque privée du royaume, Othman Benjelloun, fait face à une fronde inattendue de la part des plus hautes autorités du pays. Alors que, après plus de six mois de tractations, il était parvenu à convaincre les responsables des Caisses d’épargne françaises d’entrer dans son capital à hauteur de 20 % – pour remplacer les Allemands de Commerzbank qui souhaitaient se retirer -, il s’est vu opposer un étonnant refus de la part du Comité de gestion des établissements de crédit. Ces derniers lui demandent d’indiquer quelles seront les prérogatives des Français en termes de gestion opérationnelle – en clair de rendre public le pacte d’actionnaires, si celui-ci existe. Or, en cas de prise de participation minoritaire – ce qui est le cas ici -, aucun texte ne permet de formuler une telle exigence. De l’avis de nombreux experts, il s’agit là d’un signal négatif lancé en direction des investisseurs étrangers que le Maroc prétend vouloir attirer…
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