Au Cameroun, le MRC à la croisée des chemins

Placé, de fait, en résidence surveillée pendant presque trois mois, Maurice Kamto doit maintenant reprendre la main et décider quelle doit être la stratégie de son parti. Sans que ses choix ne jouent en défaveur des militants toujours emprisonnés.

Maurice Kamto, à Yaoundé, le 8 octobre 2018. © Zohra Bensemra/REUTERS

Maurice Kamto, à Yaoundé, le 8 octobre 2018. © Zohra Bensemra/REUTERS

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 21 décembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Ce mardi 15 décembre à Odza, dans la périphérie de Yaoundé, le siège du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) connaît une animation que les riverains n’avaient plus observée depuis près de trois mois. Et pour cause : pour la première fois depuis la levée du dispositif sécuritaire qui a retenu Maurice Kamto à son domicile du 21 septembre au 11 décembre dernier, les membres de la direction du parti se sont réunis en conclave.

Maurice Kamto, 66 ans, dévoile des cheveux grisonnants, mais n’a rien perdu de sa vivacité et enchaîne, sans interruption, plus de 5 heures de réunion. Selon des participants, il s’agissait d’une rencontre stratégique visant à « définir les prochaines actions à mener par le parti » après la répression l’ayant ciblé. 

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