
Museveni a fait sauter le verrou constitutionnel des deux mandats en 2005, puis supprimé en 2017 la limite d’âge, alors fixée à 75 ans, pour briguer la magistrature suprême. © Jiro OSE/REDUX-REA
À 76 ans, dont trente-quatre au pouvoir, le chef de l’État ougandais briguera un sixième mandat le 14 janvier prochain. Et il s’est assuré de ne laisser qu’une chance infime à ses adversaires.
« Président pour toujours »
C’est le slogan que Yoweri Museveni s’était choisi lors de la précédente élection, et il avait le mérite de la clarté. Cette fois-ci, le chef de l’État sortant a opté pour une formule plus sobre (« Garantir votre avenir ») mais l’issue du scrutin en sera vraisemblablement inchangée. Peu enclin à prendre sa retraite, Museveni a fait sauter le verrou constitutionnel des deux mandats en 2005, puis supprimé en 2017 la limite d’âge, alors fixée à 75 ans, pour briguer la magistrature suprême.
Mzee
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