Guinée : ce que le procureur reproche aux opposants arrêtés

Plusieurs opposants, ainsi que des membres de la société civile, sont actuellement entendus par la justice pour troubles à l’ordre public. Le parti de Cellou Dalein Diallo dénonce des « arrestations arbitraires ».

Heurts entre partisans de Cellou Dalein Diallo et policiers à Conakry, le 21 octobre 2020, au lendemain de la présidentielle. © Eddy Peters/Xinhua/MAX PPP

Heurts entre partisans de Cellou Dalein Diallo et policiers à Conakry, le 21 octobre 2020, au lendemain de la présidentielle. © Eddy Peters/Xinhua/MAX PPP

FATOUMATA-DIALLO_2024

Publié le 13 novembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Après une journée d’audition, jeudi, ils ont finalement passé la nuit dans les cellules de la Direction centrale de la police judiciaire (DPJ), à Kaloum, l’une des communes de Conakry. Pourtant, dans la matinée, alors qu’il se rendait dans les locaux de la DPJ pour répondre à sa convocation, Ousmane Gaoual Diallo, se disait serein. « Je vais répondre aux questions des enquêteurs sans a priori, parce que je n’ai rien à me reprocher », affirmait alors le conseiller politique de Cellou Dalein Diallo, accompagné de plusieurs de ses alliés de l’opposition, Étienne Soropogui, président du mouvement Nos valeurs communes et Abdoulaye Bah, membre de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (Anad).

78 personnes arrêtées

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