Transfert d’argent : « L’Éthiopie n’a pas fermé la porte à M-Pesa »

Conseillère en transformation digitale du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, Myriam Saïd revient sur les chantiers prioritaires de l’Éthiopie en matière de connectivité et d’entrepreneuriat numérique.

Une agence de transfert d’argent aux couleurs de M-Pesa à Nairobi au Kenya. © Sayyid Abdul Azim/AP/SIPA/2011

Une agence de transfert d’argent aux couleurs de M-Pesa à Nairobi au Kenya. © Sayyid Abdul Azim/AP/SIPA/2011

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Publié le 21 septembre 2020 Lecture : 2 minutes.

Myriam Saïd évolue dans les coulisses de l’administration du Premier ministre, Abiy Ahmed, depuis 2018. Cette physicienne formée à l’université de Provence Aix-Marseille, qui a dirigé une start-up éthiopienne du secteur de la fintech pendant huit ans, a dirigé les programmes de digitalisation du ministère éthiopien de l’Innovation et de la technologie pendant neuf mois avant d’intégrer, en février dernier, le cabinet du Premier ministre.

Elle le conseille désormais sur les sujets stratégiques liés au numérique, de la libéralisation du secteur des télécoms à la définition d’un « start-up act » en passant par l’ouverture aux investissements étrangers.

Jeune Afrique : Avec seulement 24 % de la population disposant d’un accès à internet, l’Éthiopie fait partie des pays les moins connectés du continent. Que faire pour combler ce fossé ?

Myriam Saïd : Nous manquons encore d’infrastructures télécoms, notamment de tours [au nombre de 8 000 aujourd’hui, quand il en faudrait environ dix fois plus] pour connecter les zones rurales. C’est l’une des raisons qui a poussé le gouvernement à libéraliser le secteur des télécoms et privatiser une partie d’Ethio Telecom, deux processus en cours actuellement.

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