Zineb El Rhazoui, Mohamed Sifaoui, Zohra Bitan : pourquoi la critique de l’islam fait vendre

En France, ces personnalités occupent le terrain médiatique en se présentant comme des lanceurs d’alerte contre l’islamisme. Comment expliquer leur succès sur les plateaux ?

La journaliste Zineb El Rhazoui lors d’une conférence à New York, le 6 avril 2017. © AP SIPA/Richard Drew

La journaliste Zineb El Rhazoui lors d’une conférence à New York, le 6 avril 2017. © AP SIPA/Richard Drew

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Publié le 10 septembre 2020 Lecture : 8 minutes.

Les native informants. La formule a le don d’électriser le débat. En 2013, Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), l’exhumait dans une tribune parue dans le Nouvel Obs.

hNKfZe"post-colonial studiesnative informant indigène kno-ecr-ptLeïla Slimani, romancière franco-marocaine,

Conforter la majorité dominante blanche

En cause, son ouvrage Sexe et mensonges, La vie sexuelle au Maroc. L’auteure y pointait la schizophrénie de son pays natal, tiraillé entre le contrôle de la sexualité des femmes et l’hypocrisie des business qui en découlent. Lui est alors reproché de conforter la majorité dominante blanche dans une vision du monde arabe rétrograde, sexiste voire exotique.

Depuis, l’expression s’applique, régulièrement, à un panel d’experts médiatiques telles que Zohra Bitan, Jean Messiha, Zineb El Rhazoui, Mohamed Sifaoui ou encore Nader Allouche.

Leur marotte ?  L’islam et les questions qui tournoient autour : voile, quartiers populaires, laïcité, immigration, etc.

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