Selon nos informations, Félix Tshisekedi a personnellement demandé au mois d’août à l’Inspection générale des finances (IGF) de lancer des audits et des contrôles dans tous les secteurs les plus rentables pour l’État, mais aussi d’examiner les exonérations fiscales, non fiscales et douanières. L’IGF est dirigée par un proche du président, Jules Alingete Key. Cet ancien directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Économie a longtemps officié au sein de cette structure avant d’en prendre la tête.
Activités présumées illégales
Plusieurs hauts responsables de l’ancienne administration de Joseph Kabila se trouvent dans le viseur de Félix Tshisekedi. Des protégés de l’ancien président mèneraient, selon son successeur, plusieurs activités soupçonnées d’être illégales et qui représenteraient un manque à gagner de plusieurs millions de dollars pour le Trésor public.
Le président a par ailleurs ordonné, la semaine dernière, la fermeture de tous les ports illégaux.
En mettant en place ce dispositif de répression, Félix Tshisekedi tient, selon son entourage, à décourager le détournement de recettes publiques.