Le Tchad et Israël discutent de « l’ouverture possible » d’une ambassade à Jérusalem

Une délégation tchadienne emmenée par l’un des fils du président Idriss Déby Itno a rencontré mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de « l’ouverture possible » d’une ambassade du Tchad à Jérusalem, selon les autorités israéliennes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président tchadien Idriss Déby Itno, en novembre 2018, à Jérusalem. © Ronen Zvulum/AP/SIPA

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président tchadien Idriss Déby Itno, en novembre 2018, à Jérusalem. © Ronen Zvulum/AP/SIPA

Publié le 9 septembre 2020 Lecture : 1 minute.

Benjamin Netanyahu avait annoncé la reprise de relations diplomatiques avec le Tchad en janvier 2019, après 47 ans d’interruption, lors d’une visite à N’Djamena au cours de laquelle il avait rencontré le président Déby Itno.

Mardi, à Jérusalem, une délégation menée par Abdelkerim Idriss Déby, l’un des fils du président tchadien, et le chef du renseignement Ahmed Kogri, a rencontré Benjamin Netanyahu et le chef du Conseil national de sécurité, Meir Ben-Shabbat, ont indiqué les autorités israéliennes.

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Terrorisme et cybersécurité

« À la suite de la reprise des relations avec le Tchad, nous avons discuté de la nomination des ambassadeurs et de l’ouverture de missions diplomatiques, y compris la possibilité d’ouvrir une ambassade à Jérusalem », a déclaré sur Twitter Benjamin Netanyahu, dont les services ont aussi fait état de discussions à propos de terrorisme, de la cybersécurité et de l’agriculture.

Une déclaration démentie peu de temps après par le ministères tchadien des Affaires étrangères, lequel dénonce une une « information dénuée de tout fondement ».

« La reprise des relations diplomatiques entre le Tchad et Israël n’entame aucunement la position du Tchad sur la question de la Palestine et des territoires arabes occupés », ajoute le communiqué du ministère.

Cette visite survient moins d’un mois après l’annonce d’un accord entre Israël et les Émirats arabes unis, appelés à devenir le troisième pays arabe, après l’Égypte et la Jordanie, et le premier du Golfe, à normaliser ses relations avec l’État hébreu. Le statut de Jérusalem, ville dont la partie orientale, secteur palestinien, a été annexée par Israël en 1967, est l’une des questions les plus épineuses en vue d’un règlement du conflit israélo-palestinien.

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L’ONU considère que cette question doit faire l’objet d’un accord entre Israéliens et Palestiniens, et qu’en attendant, les pays ne doivent pas établir à Jérusalem leur représentation diplomatique en Israël.

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