L’égyptien Fawry dans le club restreint des licornes africaines

Un an après son arrivée à la Bourse du Caire, la fintech a atteint le 17 août la valorisation symbolique d’un milliard de dollars. Et ne compte pas s’arrêter là.

Egyptian Exchange, en octobre 2016. © Nariman El-Mofty/AP/SIPA

Egyptian Exchange, en octobre 2016. © Nariman El-Mofty/AP/SIPA

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Publié le 20 août 2020 Lecture : 4 minutes.

« Fawry est officiellement une licorne, le cap du milliard de dollars est atteint ! » Le post de Mohamed Okasha, cofondateur de la start-up égyptienne, sur le réseau professionnel LinkedIn est enthousiaste en ce 17 août, même si ce jour-là, le cours de l’action de la fintech sur l’Egyptian Exchange n’a passé que durant quelques heures les 22,47 livres égyptiennes nécessaires pour atteindre le cap symbolique. Celui qui fait officiellement entrer l’entreprise dans le club très fermé des licornes africaines.

Depuis, la jeune pousse a transformé l’essai : le 19 août, l’action a clôturé à 24,54 livres égyptiennes (1,54 dollars), valorisant l’entreprise à 1,087 milliard de dollars. Une belle progression depuis l’arrivée de la start-up sur la cote cairote : il y a tout juste un an, l’action s’échangeait à 6,46 livres – soit une capitalisation boursière de 275 millions de dollars à la date de fixation du prix. « L’offre aux particuliers a été 30 fois sursouscrite, et l’offre aux institutionnels a été plus de 15 fois sursouscrite »,  notait alors le fonds d’investissement Helios Investment Partners, entré au capital de l’entreprise en novembre 2015.

Le franchissement de ce cap fait de Fawry for Banking Technology and Electronic Payments la deuxième fintech africaine à passer le cap du milliard de dollars en moins d’un an, après la nigériane Interswitch, dont le rachat partiel par Visa a déjà permis de franchir la barre du milliard en novembre 2019.

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