« Pas encore de rapatriement, pas d’autorisation pour les Algériens de rentrer chez eux. Nous sommes donc bien coincés », confie Mohamed, 33 ans, consultant en digital. En Indonésie depuis quatre mois, il fait partie des citoyens algériens bloqués à l’étranger depuis le 17 mars, date de l’annonce de la fermeture des frontières terrestres et maritimes et de l’espace aérien algérien pour cause de pandémie de Covid-19.
Arrivé à Jakarta à la fin février pour une mission professionnelle, Mohamed devait rentrer à Alger à la fin du mois de mars. « Mais j’ai été surpris par la fermeture soudaine des frontières » qui a eu lieu « sans même notifier les ressortissants algériens encore partout dans le monde, sans même leur laisser de délais pour rentrer. »