Gérald Darmanin, le plus algérien des nouveaux ministres français

Interpellé au Sénat sur « l’entrisme communautariste » aux dernières municipales, le nouveau ministre français Gérald Darmanin a évoqué son grand-père tirailleur, Moussa Ouakid. Une référence à l’Algérie mais surtout un hommage au modèle républicain dont il se veut l’incarnation.

Gérald Darmanin, en janvier 2020, à Matignon. © Eliot Blondet/REA

Gérald Darmanin, en janvier 2020, à Matignon. © Eliot Blondet/REA

 © DR

Publié le 10 juillet 2020 Lecture : 4 minutes.

De son compte Facebook jaillit une photo, vestige du passé familial. En légende, une « pensée pour mon grand-père l’adjudant-chef Moussa Ouakid, tirailleur algérien ». Nous sommes le 15 août 2019, les autorités commémorent les 75 ans de l’opération Dragoon (15 août 1944 11 septembre 1944), lorsque 120 000 soldats africains débarquent sur les côtes de Provence.

Et cet héritage africain, algérien précisément, le nouveau ministre de l’Intérieur y tient. Après l’annonce du gouvernement, Gérald Darmanin mentionne dans un tweet devenu fameux, « le petit fils d’immigré » qu’il est et l’honneur que lui fait Emmanuel Macron d’endosser le rôle de ministre de l’Intérieur.

Réel attachement ou mise en scène ?

Certains y voient une mise en scène intéressée, une façon habile de faire oublier la plainte pour viol dont il est l’objet. D’autres, la marque d’un attachement naturel à ce grand-père et par transitivité, à l’Algérie.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

 © Damien Glez

Darmanin-Benzema : 1 partout

Fin de la brouille entre Alger et Paris

[Édito] Algérie : quand Macron brise enfin les tabous

Contenus partenaires