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Akinwumi Adesina, patron de la Banque africaine de développement depuis 2015, est candidat à sa réélection en 2020. © AFDB/Flickr

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Finance – Six mois qui ont ébranlé la BAD

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BAD : cinq anciens vice-présidents réclament une nouvelle enquête

Ces anciens dirigeants, dont trois candidats à l’élection de 2015, demandent un réexamen des accusations de mauvaise gouvernance contre le président de la BAD. Et appellent à un « consensus » pour sortir de la crise.

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Mis à jour le 24 juin 2020 à 16:08

Les huit candidats à la présidence de la banque africaine de développement, en mai 2015. Au centre Akinwumi Adesina, à gauche Thomas Zondo Sakala, Bedoumra Kordjé et Birama Sidibé. © AFDB_Group/Twitter

C’est un appel au « consensus » et à une « sortie de crise par le haut » mais, en lisant entre les lignes, il a toutes les chances de jeter de l’huile sur le feu.

Dans une lettre parvenue à Jeune Afrique lundi 22 juin, cinq anciens vice-présidents de la Banque africaine de développement (BAD) plaident pour « une investigation indépendante » examinant « les allégations et les éléments de preuve » présenté par un groupe de lanceurs d’alerte et visant la gouvernance du patron de l’institution, le Nigérian Akinwumi Adesina.

Une campagne difficile

Cette prise de parole – cosignée par le Tchadien Bedoumra Kordjé, le Mauritanien Ousmane Kane, le Malien Birama Sidibé, le sud-africain Mandla Gantsho et le Zimbabwéen Thomas Zondo Sakala – intervient alors que la BAD et son président, élu en 2015 et unique candidat à sa réélection à la fin août, traversent une tempête depuis le début de l’année en raison d’accusations internes de mauvaise gouvernance. Démenties par l’intéressé, ces accusations rendent la campagne pour sa reconduction à son poste plus incertaine que prévue.