Société congolaise des postes et télécommunications, Lignes maritimes congolaises, régie des voies aériennes… Le 11 juin, Félix Tshisekedi a entériné une vague de nominations à la tête de plusieurs sociétés publiques. Des nominations qui se seront faites attendre pendant plus d’un an après son arrivée au pouvoir, du fait de tractations souvent très difficiles entre la coalition politique au pouvoir, le Front commun pour le Congo (dirigé par l’ancien président Joseph Kabila), et le Cap pour le changement, (Cach, dirigé par le chef de l’État).
Les profils choisis, plus politiques qu’économiques, ont fait réagir plusieurs structures de la société civile, dont l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), qui dénonce « des arrangements politiques [qui] l’emportent sur toute autre considération ». « Le profil idéal risque encore une fois être sacrifié sur l’autel des