Arrivé le 2 mai dans la capitale française, le Premier ministre a d’abord été hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière, où il a subi un examen de coronarographie et s’est fait poser un stent. Il a ensuite entamé une rééducation cardiovasculaire dans un établissement spécialisé puis à son domicile parisien.
Mais, selon nos informations, Amadou Gon Coulibaly (AGC) a dû être à nouveau hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière du 30 mai au 11 juin après une rechute qui, évidemment, n’a pas manqué de susciter de nouvelles interrogations, voire une certaine inquiétude, y compris auprès du président Alassane Ouattara (ADO), jusqu’ici optimiste et confiant.
Après avoir subi une nouvelle série d’examens, AGC poursuit désormais sa rééducation, multipliant notamment les exercices physiques afin de retrouver l’intégralité de ses capacités avant de regagner Abidjan, probablement à la fin du mois de juin. Il se veut rassurant sur son état de santé, notamment lors d’entretiens téléphoniques qu’il multiplie ces derniers jours.
Fin mai, le Premier ministre avait reçu, entre autres, la visite de la Première dame, Dominique Ouattara, et celle de son cousin Amadou Koné, ministre des Transports.
L’agenda d’ADO perturbé
Cette absence prolongée perturbe l’agenda d’Alassane Ouattara, qui espérait investir Amadou Gon Coulibaly courant juin comme candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre.
Toujours selon nos informations, ADO a préféré reporter un déplacement prévu en France. Un sommet extraordinaire des chefs d’État de l’Uemoa, censé se tenir en Côte d’Ivoire fin juin ou début juillet à Yamoussoukro est par ailleurs en stand-by en raison de la pandémie de Covid-19, mais également de l’absence du Premier ministre.