À la tête des deux premiers groupes de cliniques privées au Maroc, Rochdi Talib et Redouane Semlali entretiennent des relations tendues, qui dépassent de loin le simple cadre de la concurrence. Plongée dans une bataille qui ne dit pas son nom.
Le Centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) d’Abomey-Calavi ouvrira ses portes d’ici à la fin de juin 2024. Avec un plateau technique de pointe, des spécialités et une offre de soins très diversifiées, il permettra d’éviter nombre d’évacuations sanitaires à l’étranger et d’accueillir des patients de pays voisins.
Le laboratoire allemand va créer au Rwanda une unité de production pour fabriquer des vaccins à destination des 55 membres de l’Union africaine. Une première étape pour rompre la dépendance médicale du continent.
Après des résultats en forte hausse à la fin du mois de septembre, le leader marocain de la santé privée prévoit de doubler son chiffre d’affaires en 2023. Avec en ligne de mire la couverture de vingt villes en 2025.
Le groupe fondé par Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, est victime d’un détournement de fonds de plusieurs millions d’euros. L’une des filiales de Snedai a porté plainte. Explications.
De l’Éthiopie à la Côte d’Ivoire, en passant par le Nigeria et bientôt la RDC, Elsmed est un acteur de premier plan dans la modernisation des infrastructures de santé du continent.
En offrant un plus grand marché, la Zone de libre-échange continentale devrait faciliter l’opérationnalisation de l’Agence africaine du médicament, « amorcée » par une vingtaine de pays.
Si l’importation de produits médicaux et pharmaceutiques a longtemps pesé sur les finances algériennes, le phénomène s’est aujourd’hui inversé. Avec la mise en place d’une industrie locale, le secteur est devenu une source de revenus.
Le groupe dirigé par Rochdi Talib s’introduit à la Bourse de Casablanca pour étendre son réseau de cliniques. En attendant de s’implanter en Afrique subsaharienne.
Le conglomérat privé Souakri se lance dans le secteur de la santé avec la construction, en partenariat avec un groupe américain, d’un hôpital de 300 lits pour un investissement global de 68 millions d’euros.
Les trois multinationales pharmaceutiques vont quitter la Tunisie. Elles reprochent à l’État de ne pas payer ses factures. D’autres géants pourraient suivre, aggravant la pénurie de médicaments vitaux.
Faut-il y voir un effet de la crise Covid et des polémiques autour de l’égoïsme des pays riches en matière de santé ? Avec la création d’une marque spécifiquement destinée aux pays du Sud, Afrique comprise, la multinationale française Sanofi semble en tout cas se positionner sur le sujet.
La pandémie a montré à quel point les systèmes sanitaires du continent étaient fragiles et dépendants de l’extérieur. Financement, compréhension du marché, concertation entre États… Amadou Alpha Sall, l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, éclaire sur les défis de l’industrie pharmaceutique africaine.
L’Institut Pasteur de Dakar élaborera bientôt des vaccins contre le Covid-19 et autres maladies endémiques. Une unité de fabrication d’une capacité de production annuelle de 300 millions de doses est en construction à Diamniadio. Une grande première à l’échelle du continent.
La Générale Pharmaceutique Services, spécialisée dans l’accompagnement des multinationales étrangères, met depuis peu son savoir-faire au service des acteurs algériens du secteur et les représente sur de nouveaux marchés, en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient.
Grâce à l’événement MedInIsrael, Tel-Aviv entend approfondir ses relations dans ce secteur avec les pays francophones, explique à Jeune Afrique Michal Gur-Aryeh, du ministère israélien des Affaires étrangères.
À peine un quart des doses disponibles via le dispositif Covax ont été réclamées par les pays éligibles. Une situation inédite, qui soulève inquiétudes et interrogations.
Le laboratoire allemand a annoncé que des unités de production mobiles de son vaccin contre le Covid-19 allaient être expédiées en Afrique. À terme, cette solution permettrait également au continent de mieux lutter contre le paludisme et la tuberculose.
La biennale MedinIsraël, consacrée aux technologies médicales, tiendra en mars sa première édition en français, en direction des pays d’Afrique de l’Ouest.
Alors que la production de vaccins s’accroît, le continent doit combattre les goulots d’étranglement logistiques, économiques et politiques de la vaccination, avance Rabah Arezki, ex-chef économiste de la Banque africaine de développement (BAD).
Né au Nigeria et présent au Sénégal et au Ghana, le spécialiste de l’e-santé Helium part à l’assaut de Riyad en surfant sur la volonté des autorités saoudiennes de moderniser les hôpitaux.
Déjà livré en vaccins AstraZeneca, Moderna et Johnson & Johnson, le pays le plus peuplé du continent se fournira également en vaccins chinois. Moins d’1 % des Nigérians ont pour le moment reçu une injection.
Makhtar Diop, à la tête de IFC, a mobilisé ses ressources pour accélérer la production sur le continent du vaccin contre le Covid-19. Pour cette opération, la filiale du groupe de la Banque mondiale s’est associée au français Proparco, à l’allemand DEG et à l’américain DFC.
L’envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence africaine du médicament, Michel Sidibé, œuvre activement à la mise en place de cette structure. En jeu : la régulation du secteur pour ouvrir la production et donner du poids au continent dans l’arène de la diplomatie sanitaire.
En répondant à un appel de l’OMS pour évaluer son potentiel de production de vaccins, la Tunisie se positionne sur ce marché prometteur. Entretien avec Hechmi Louzir, directeur de l’Institut Pasteur de Tunis et président du comité opérationnel de vaccination.