Depuis la dernière édition de notre classement des 500 champions africains, 60 nouveaux CEO ont été nommés parmi les lauréats. Portrait des dirigeants des sociétés Sasol, Eskom, Anglo American, Transnet et Eneo, qui traversent toutes actuellement une période difficile.
Après de longues années d’attente, les opérateurs miniers ont enfin démarré la construction de la ligne ferroviaire censée assurer le transport du minerai jusqu’au littoral.
À la suite de la composition, le 13 mars, du gouvernement dirigé par Bah Oury, le portefeuille des Mines et de la Géologie a changé de patron. Moussa Magassouba a cédé sa place à Bouna Sylla qui présidait, jusqu’à sa nomination, le conseil d’administration de la Compagnie du TransGuinéen (CTG).
Une étude de l’Inspection générale des finances (IGF) avait constaté l’an passé un « important déséquilibre financier » au profit de la Chine. Le président congolais Félix Tshisekedi a depuis renégocié ce contrat minier.
Après une baisse de régime en 2023, le groupe minier poursuit ses projets d’envergure au Maroc et au Sud du Sahara pour concrétiser son ambition : devenir un champion régional diversifié.
Affecté par une baisse des prix des métaux et par des contraintes logistiques, le géant anglo-sud-africain prévoit un vaste plan de licenciements et d’économies dans les prochains mois. Et il n’est pas le seul à connaître l’adversité.
Malgré des soupçons de malversations qui entachent encore les activités de l’entreprise, le président du conseil d’administration de la compagnie minière nationale congolaise espère opérer une montée en gamme rapide, avec comme objectif notamment, la transformation locale des minerais.
Plus d’un demi-siècle après sa découverte, le gisement de fer du Simandou semble enfin sur le point de passer à la phase opérationnelle. Décryptage en infographies de ce dossier complexe et de ses principaux acteurs, d’Alpha Condé à Mamadi Doumbouya, en passant par Rio Tinto, Beny Steinmetz et Nicolas Sarkozy.
Lors de la conférence Mining Indaba qui se tient au Cap, Trafigura a annoncé que le Canadien Ivanhoe Mines pourra transporter 10 000 tonnes de cuivre dès la mise en service de la ligne prévue au cours de l’année.
Cette année encore, les gouvernements du monde entier joutent lors du plus grand raout minier d’Afrique pour se présenter comme des partenaires privilégiés des pays du continent. Et ainsi se positionner sur leurs très stratégiques ressources en minerais critiques.
Une liste des « 20 acteurs les plus influents » dans le secteur des mines en 2023, dressée par Africa Business+, met en évidence les tendances lourdes du secteur, de la ruée vers les métaux critiques à sa reprise en main par les États.
Après huit mois d’âpres discussions avec la partie chinoise, le gouvernement congolais, qui dénonçait un accord déséquilibré, a réussi notamment à arracher la révision à la hausse de l’enveloppe dévolue aux infrastructures.
Kigali entend profiter de « l’augmentation de 45,6% des recettes d’exportation de minerais par rapport à l’année dernière » pour moderniser le secteur minier du pays.
Fidèle à sa stratégie de reprise en main de la souveraineté de son pays, le président de transition Ibrahim Traoré a salué « l’ingéniosité » de cette « révolution burkinabè ».
Depuis 2017, une loi ordonne de réserver la sous-traitance à des entreprises à majorité congolaise. Kinshasa avait mis en place des contrôles dans différents secteurs en septembre 2023 et vient de réouvrir les discussions avec les entreprises étrangères présentes dans le pays.
L’or caracole en tête des produits les plus rentables et exportés du pays, selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Mais l’exploitation du pétrole et du gaz devrait changer la donne dans les années à venir.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Vincent Benoît, le directeur des investissements de La Mancha Resource Capital détaille la stratégie relative aux minerais critiques du fonds, créé en intégrant les actifs du groupe minier de la famille de Naguib Sawiris.
Riche en minerais critiques et stratégiquement située, l’Afrique dispose en théorie de tout pour jouer un rôle clé dans la transition énergétique en cours. Mais la réalité s’avère cependant plus complexe.
La multinationale anglo-australienne et le gouvernement angolais sont en cours de finalisation d’un nouveau contrat d’investissement pour la prospection et l’exploration de métaux de base.
Ce verdict intervient après l’opération menée en mai dernier à Bukavu qui visait des acteurs du commerce illégal d’or. Détenues depuis à Kinshasa, 24 personnes comparaissaient pour « financement du terrorisme ».
La compagnie aurifère canadienne invoque des « fautes graves » pour justifier le limogeage de son président, le Français Sébastien de Montessus. Un coup dur pour le groupe qui s’est hissé parmi les premiers producteurs d’or en Afrique de l’Ouest.
Compétences exorbitantes conférées à la société publique Sonamines, augmentation des charges fixes, nouvelles contraintes en phase de recherche… Les griefs contre le projet de loi sont légion.
Fruit d’une étude conjointe du cabinet EY et d’Africa Business+, « Critical Minerals: The Pivotal Outlook » propose de naviguer à travers les actifs miniers majeurs liés aux métaux critiques.
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
Pékin est en pole position pour négocier l’accès aux mines avec les gouvernements africains désireux de créer une plus grande valeur ajoutée au niveau local.
Condamné par la justice suisse pour corruption en Guinée, le milliardaire franco-israélien réapparaît en Italie, où son nom est lié au rachat suspect de la plus grande raffinerie de pétrole du pays.
Déjà présente en Zambie, la start-up se présente comme une réponse américaine à l’offensive chinoise sur les minerais africains nécessaires à la conception de véhicules électriques.
Le département d’État américain veut un partenariat public-privé pour contrer la domination de Pékin dans ce secteur stratégique. Et tenter de garder la main sur la révolution de l’énergie verte en cours.