Des dizaines de personnes ont tenté de franchir la frontière depuis la ville voisine de Nador, au Nord, selon une ONG. Il n’a pas été possible de confirmer cette information auprès des autorités marocaines.
La décision française de réduire le nombre de visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie avait provoqué de vives tensions. État des lieux, six mois après l’annonce.
« Diversité : une hypocrisie française » (2/7). Pays des droits de l’homme, patrie de l’égalité et de la fraternité, la France semble pourtant bien en peine de développer un discours apaisé, sinon positif sur la diversité de sa propre population. Radiographie d’un malaise.
Après la condamnation du père de Doudou Faye, un adolescent mort en mer, deux passeurs présumés ont été présentés devant les juges, au Sénégal. Un procès qui pourrait avoir valeur d’exemple.
Des vidéos affirment que des centaines de Tunisiens ont forcé le passage au poste de Ras Jédir, au soir du 20 avril, pour fuir la Libye. Que s’est-il passé précisément ? Qui sont ces individus ? Ont-ils été placés sous surveillance ? Les réponses de Jeune Afrique.
Avec les mesures de confinement prises par les autorités, les Subsahariens installés en Tunisie ont perdu leurs sources de revenus. Et sont particulièrement vulnérables face à la progression de l’épidémie.
Le siège de la capitale a fragilisé encore un peu plus la situation des centaines de milliers de migrants vivant sur place, qui doivent à la fois fuir les combats, la xénophobie, le racket, la misère et la peur.
En 2018, près de 70 % des nouveaux cas de déplacements causés par les conflits et les violences à travers le monde – soit 7,5 millions – ont eu lieu en Afrique. Le continent doit désormais montrer l’exemple et rayonner par ses exploits.
Avec le Brexit, les cartes de l’immigration sont également rebattues, notamment vis-à-vis de l’Afrique. Jugé « manifestement inadapté », le régime de visa doit bénéficier d’un assouplissement.
La Tunisie se prépare à subir les conséquences d’une détérioration de la situation chez son voisin libyen. Le gouvernement a mis en place, conjointement avec des organisations nationales et internationales, un plan d’urgence en cas d’afflux à ses frontières de personnes fuyant les combats. Le point sur les scénarios prévus.
Le corps d’un enfant « d’une dizaine d’années » a été retrouvé mercredi matin dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air France en provenance d’Abidjan.
Les adeptes du « grand remplacement », popularisé par l’écrivain Renaud Camus, oublient une chose : pour qu’il y ait une amorce de remplacement, il faut une volonté de remplacer ! Or personne n’a entendu parler de ce sujet en Afrique, et son évocation soulève au mieux étonnements, au pire moqueries.
Il fallait bien que cela arrive. Avec l’annonce par le gouvernement français de vingt mesures restrictives touchant les migrants et les demandeurs d’asile – qui remettent à l’ordre du jour l’idée de quotas d’immigration professionnelle et le durcissement des conditions d’accès aux soins médicaux pour les personnes sans titre de séjour –, voilà que l’immigration revient sur le devant de la scène.
Ces dernières semaines, des dizaines de corps de migrants noyés en mer ont échoué sur les côtes tunisiennes. Le refus de certaines municipalités du sud du pays de les enterrer a fait polémique. Mais le problème est avant tout logistique, assurent les responsables locaux, qui réclament davantage de moyens.
La Marine royale marocaine a intercepté, dans la nuit de vendredi à samedi, 117 migrants qui tentaient de traverser la Méditerranée vers l’Espagne à bord de trois embarcations de fortune, a-t-on appris samedi de source militaire.
Une soixantaine de migrants originaires en majorité du Bangladesh ont péri dans le naufrage de leur embarcation dans la nuit de jeudi à vendredi au large de la Tunisie, a indiqué samedi le Croissant-Rouge tunisien qui a recueilli 16 survivants.
Les garde-côtes libyens ont intercepté jeudi soir 161 migrants à bord de deux embarcations en mer Méditerranée et les ont ramenés en Libye, ont annoncé le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la marine libyenne.
Consécutives à l’opération militaire lancée début avril par le maréchal Khalifa Haftar pour prendre Tripoli, les violences en Libye commencent à engendrer des déplacements internes de population, et augmentent les passages au poste-frontière avec la Tunisie voisine, qui craint un afflux d’immigrés similaire à celui de 2011.
Trois jeunes Africains ont été inculpés samedi à Malte après le détournement du pétrolier ravitailleur Elhiblu 1 qui les avait secourus cette semaine en Méditerranée et dont un commando de la marine maltaise avait ensuite repris le contrôle, a constaté l’AFP.
Les deux jeunes sénégalais sont soupçonnés d’avoir fait traverser la Méditerranée à 54 migrants africains qui payaient « 4 000 euros chacun », a annoncé la police espagnole.
Une table ronde organisée en marge du 32e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba s’est tenue sans aucun représentant de pays d’Afrique du Nord. La Libye, seul pays invité, n’a pas été représentée.
Depuis avril 2015, des milliers de Yéménites ont franchi le détroit de Bab al-Mandeb pour se mettre à l’abri sur l’autre rive, voire y refaire leur vie. Reportage.
Le bilan, déjà considérable, pourrait encore s’alourdir. Un rescapé a affirmé qu’environ 130 personnes étaient entassées dans l’une des embarcations naufragées, mais seuls 15 survivants ont été retrouvés.