Le mandat du Tchadien à la tête de la Commission de l’Union africaine prendra fin d’ici un an. Mais sa succession est déjà au cœur des discussions du sommet d’Addis-Abeba, où s’entremêlent les intérêts politiques et diplomatiques.
Saisie par l’opposition, qui dénonce l’inconstitutionnalité de la décision de Nairobi et accuse les États-Unis d’avoir intrigué en coulisses, la justice kényane a temporairement suspendu l’envoi de 1 000 policiers à Port-au-Prince.
Le vice-président kényan était, jusqu’à son élection en août 2022, l’un des candidats les plus improbables pour occuper ce poste plus stratégique qu’il n’en a l’air.
Le chef de l’État a annoncé la ratification du protocole de Malabo, portant création de la Cour africaine des droits humains et des peuples. Un texte qui lui octroie l’immunité pendant son mandat à la tête du Kenya.
Après des semaines de manifestations et de violences politiques, l’opposition kényane a annoncé le 29 juillet la conclusion d’un accord avec le gouvernement.
Au Kenya, les appels se multiplient pour que le président et son principal opposant, Raila Odinga, retrouvent le chemin du dialogue. Inflation et hausses d’impôts suscitent une colère de plus en plus forte.
À la tête de la coalition Azimio la Umoja, Raila Odinga a accepté la proposition du chef de l’État kényan, William Ruto, de participer à une commission parlementaire bipartite. Trois personnes sont décédées lors des précédents rassemblements.
À l’appel de Raila Odinga, chef de l’opposition, des manifestants se sont rassemblés pour une troisième journée de protestations. Ils accusent le président William Ruto d’être incapable d’agir contre l’inflation. Lors de précédents rassemblements dans l’ouest du pays, deux civils ont été tués.
L’une en Centrafrique et l’autre au Kenya, face à Faustin-Archange Touadéra ou à Raila Odinga, les deux magistrates de haut vol n’ont pas fléchi, arbitrant avec conviction et détermination des batailles au plus haut sommet de l’État.
Sur tous les fronts à Washington, où il fut l’une des têtes d’affiche de la grand-messe organisée par Joe Biden, William Ruto s’appuie à Nairobi sur ses alliés pour l’aider à manœuvrer dans un contexte politico-économique sensible.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
La plus haute instance judiciaire du pays a validé l’élection du vice-président sortant au scrutin du 9 août. Son rival, Raila Odinga, qui avait dénoncé des fraudes, subit ainsi sa 5e défaite dans la course à la magistrature suprême.
Un temps poursuivi pour crimes contre l’humanité et paria de la communauté internationale, William Ruto a été élu chef de l’État, le 9 août. Durant la campagne, il s’était affranchi des traditionnels clivages ethniques pour se présenter comme le candidat du peuple.
Quelque 230 000 voix séparent William Ruto, proclamé vainqueur le 15 août, de Raila Odinga, vétéran de la politique. En 2017, ce dernier était parvenu à obtenir l’invalidation du scrutin.
La Commission électorale indépendante a annoncé que William Ruto avait remporté l’élection présidentielle, avec 50,49 % des suffrages exprimés, contre 48,86 % pour Raila Odinga. Plusieurs membres de la Commission se sont désolidarisés de ces résultats.
Qui du vétéran Raila Odinga ou du vice-président sortant William Ruto sera le prochain président ? Pendant que le décompte se poursuit, les Kényans attendent fébrilement les résultats des élections qui se sont tenues la veille dans le calme.
Les bureaux de vote ont ouvert au Kenya, où 22,1 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président, ainsi que des députés et élus locaux. Un scrutin à forts enjeux pour la locomotive économique d’Afrique de l’Est.
À la veille du premier tour de l’élection présidentielle kényane, le duel qui se dessine entre l’ex-opposant Raila Odinga et le vice-président William Ruto paraît plus incertain que jamais.
Le 9 août, l’ancien Premier ministre briguera la magistrature suprême pour la cinquième fois. Il a le soutien du président sortant mais devra battre le vice-président, William Ruto, dans ce qui s’annonce comme une bataille d’égos.
Candidat à la présidentielle d’août, Raila Odinga est entré dans l’histoire en faisant d’une femme, Martha Karua, sa colistière. Mais cela sera-t-il suffisant pour lui permettre de l’emporter ?
Soutenu par Uhuru Kenyatta, l’ancien Premier ministre s’est entouré de poids lourds pour briguer la magistrature suprême lors du scrutin d’août. Et réussir à battre le puissant vice-président William Ruto.
À six mois de la présidentielle, Uhuru Kenyatta et son parti ont rejoint samedi la coalition de l’opposant Raila Odinga, désormais proche du pouvoir. Le vice-président William Ruto, mis à l’écart, multiplie les meetings.
Alors qu’il s’était d’abord engagé à soutenir son colistier à la présidentielle de 2022, le chef de l’État a finalement choisi de se ranger du côté de son ancien opposant, Raila Odinga. Au risque de réveiller le spectre des violences post-électorales de 2007-2008.
Le président Uhuru Kenyatta devait passer le relais en 2022 à son colistier, William Ruto, son vice-président. Leurs relations se sont récemment tendues, le signe d’un revirement de la part du chef de l’État ?
En visite au Kenya depuis dimanche, l’ancien président américain Barack Obama a inauguré lundi un centre pour jeunes ultramoderne, dirigé par sa demi-sœur.
Le 9 mars dernier, le président kenyan Uhuru Kenyatta et son adversaire, Raila Odinga, ont créé la surprise en échangeant une poignée de main, après des mois d’affrontements. Mais l’unité nationale ne pourra se faire qu’avec des hommes politiques capables de se fixer des limites pour arriver au pouvoir et s’y maintenir.
Vice-président d’Idemia, numéro un mondial de la sécurité numérique et de la biométrie, Olivier Charlanes répond aux critiques dont sa société fait l’objet dans le cadre des élections en Afrique.
Après des mois d’affrontements, le président kényan Uhuru Kenyatta et l’opposant Raila Odinga se sont rencontrés ce vendredi. Ils ont promis de mettre leurs différends derrière eux pour construire ensemble le futur de la nation kényane. Symbolique ou avantageuse pour les deux hommes, cette soudaine « réconciliation » interroge.