Renversé le 30 août dernier, l’ex-chef de l’État a été destitué de la présidence du Parti démocratique gabonais, le 7 mars. Pour Adrien Poussou, si les cadres du parti n’ont pas eu de scrupules à rejeter celui qu’ils ont docilement servi, rien ne les empêchera de récidiver.
L’ancien parti unique a nommé un directoire provisoire et acté le départ d’Ali Bongo Ondimba. La formation espère faire peau neuve lors de son prochain congrès pour préparer l’élection présidentielle de 2025.
Le président de la transition n’a pas laissé de côté sa carrière militaire. Général de brigade, il garde un œil sur les forces de défense et de sécurité du pays, et tente de les réorganiser.
Après avoir radié Jean-Denis Amoussou, la Grande Loge du Gabon s’oppose désormais à Maixent Accrombessi, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba qui a pris les devants en rendant son tablier. Coulisses.
Le porte-parole de la junte du général Brice Clotaire Oligui Nguema a été l’incarnation télévisuelle du coup d’État d’août 2023. Au point de devenir dans l’ombre l’un des hommes les plus influents de Libreville.
Derrière les murs de la prison centrale de Libreville se côtoient sans se croiser Kelly Ondo Obiang, auteur du putsch manqué de 2019, ainsi que les derniers fidèles de Noureddin Bongo-Valentin et de Brice Laccruche Alihanga. Plongée dans leur quotidien.
Le tentaculaire parti d’Ali Bongo Ondimba a annoncé la tenue d’assises pour réfléchir à son avenir, en prévision de son 56e anniversaire. Ses responsables souhaitent faire renaître des cendres du coup d’État une formation politique dont le nom a été associé à la famille Bongo depuis sa création.
Mis en vente par l’État du Gabon, l’hôtel Pozzo di Borgo affole le marché français de l’immobilier de luxe. Son prix de vente a été considérablement revu à la hausse.
Le coup d’État du 30 août dernier a bouleversé la maçonnerie gabonaise, jusque-là dirigée par Ali Bongo Ondimba. Installé le 10 février, le nouveau Grand maître a promu des personnalités compatibles avec le régime qu’incarne désormais Brice Clotaire Oligui Nguema.
François Zimeray, l’avocat français de Sylvia, Noureddin et Ali Bongo Ondimba, affirme ne pas avoir été autorisé à rendre visite à ses clients gabonais. Pour Jeune Afrique, il revient sur les détentions de l’ancien président et de sa famille.
Au terme de son réquisitoire, le 1er février, le parquet national financier a demandé trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien président du Gabon. Le verdict est attendu le 22 avril.
Accusée de corruption passive d’agent public étranger, la sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est exprimée à la barre ce 31 janvier, au troisième jour de son procès. Le verdict devrait être prononcé le 1er février.
Libéré le 20 octobre 2023 après quatre années d’une détention inhumaine, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a profondément changé. Il a rencontré Dieu, revécu sa chute, et réfléchi, surtout, au système qui a fini par le trahir. Il brise le silence, en exclusivité pour Jeune Afrique.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est présentée devant la justice française, le 29 janvier. Elle est accusée de corruption passive d’agent public étranger. Franck Ping, le fils de Jean Ping, est poursuivi pour complicité dans la même affaire.
L’ancienne patronne de la Cour constitutionnelle gabonaise obtient la présidence honoraire de l’institution. Une fonction symbolique, mais sans doute aussi politique, pour celle qui a su rester proche du nouveau chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.
Tandis que l’ancien président vit, en compagnie de ses deux plus jeunes fils, coupé du monde dans sa résidence de Libreville, son épouse Sylvia et leur aîné Noureddin ont regagné la prison centrale de Libreville après l’avoir quittée il y a plusieurs semaines.
Le conseiller spécial du chef de la transition au Gabon milite pour la nationalisation des actifs du producteur pétrolier Assala Energy. Son parcours d’un régime à l’autre ne laisse pas indifférent.
Selon nos informations, l’ex-première dame et son fils, d’abord incarcérés à « Sans famille », la prison centrale de Libreville, sont à présent détenus dans une résidence de la capitale gabonaise.
Ali Bongo Ondimba avait fait de l’écologie et de la protection de l’environnement les fers de lance de la diplomatie internationale du Gabon. Qu’en sera-t-il de son successeur ? Ses premières mesures laissent planer quelques doutes sur l’avenir du « Gabon vert ».
Autrefois géré par des proches du clan Bongo, le Fonds gabonais d’investissements stratégique a vu sa gestion transférée par le chef de la junte au ministère de l’Économie et des Participations.
Mi-décembre, Libreville a annoncé le rappel de son ambassadeur à Luanda. Le président de la transition gabonaise, qui espère obtenir une levée des sanctions décidées après le coup d’État, s’agace de l’intransigeance de son homologue angolais.
Le président de la transition est confronté à des menaces de grève et à l’impatience des syndicats, notamment dans le secteur de l’eau et de l’énergie. Il y a pour le moment répondu sans grande souplesse, en convoquant plusieurs syndicalistes au redouté B2.
Le procureur général de Libreville a annoncé à la télévision nationale l’amorce d’une procédure judiciaire pour « propos injurieux », sans citer directement l’ancienne première dame.
De l’opposition unie contre Ali Bongo Ondimba, seul un noyau subsiste. Entre les personnalités qui ont choisi de participer à la transition et celles qui préfèrent ménager leurs chances, la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
La star de la chanson gabonaise multiplie les sorties pour avoir l’autorisation de visiter son fils, Ali Bongo Ondimba, reclus dans sa résidence de La Sablière depuis le coup d’État du 30 août.
Nommé ministre des Comptes publics au sein du gouvernement de la transition dirigée par Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien ministre du Budget d’Omar Bongo, partisan de la fin des « gaspillages », défend un budget plus rigoureux et plus social que le pouvoir précédent.
Le nouveau président de la Cour constitutionnelle veut changer l’image de l’institution, ternie par la contestation à répétition des résultats électoraux. C’est en grande partie sur ses épaules que repose l’aboutissement sans heurts du processus de transition que dirige Brice Clotaire Oligui Nguema.