Adoubé par la Cemac en février, le candidat tchadien à la présidence de la BAD a entamé l’opération séduction auprès des actionnaires non régionaux et vient d’engranger deux soutiens de poids : l’Angola et la RDC. Coulisses.
Le Camerounais, DG du contrôle général à la banque centrale, a décidé de saboter la sortie du Tchadien, en constatant la « vacance » au poste de gouverneur depuis le 7 février.
Alors que le mandat du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement prend fin en 2025, le dirigeant tchadien multiplie les efforts pour que ce poste revienne à son cousin, Abbas Mahamat Tolli.
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d’euros. Coulisses.
En s’abstenant, le 25 septembre, de relever ses taux directeurs, la Banque des États de l’Afrique centrale maintient la capacité des pays à emprunter sur le marché monétaire.
Les chefs d’État de la Cemac doivent désigner le futur banquier central, en janvier au plus tard. Un choix qui incombe au Centrafricain Faustin-Archange Touadera, déjà courtisé par certains. Passage en revue des six potentiels prétendants.
À la demande du Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, une session extraordinaire du comité ministériel de l’Umac se tiendra le 7 juin pour trouver une issue à la « situation de blocage » au sein de la banque centrale régionale.
Querelles intestines, polémiques, dysfonctionnements… Ces temps derniers, la Banque des États de l’Afrique centrale a beaucoup fait parler d’elle. Las, la situation a encore empiré depuis la Conférence des chefs d’État de la Cemac de mars, au point de devenir presque intenable. Et dire que le mandat du gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, s’achève en janvier 2024…
Plusieurs nouveaux membres du gouvernement de la Banque des États d’Afrique centrale nourrissent des griefs à l’endroit du gouverneur. Parmi eux, le Camerounais Eugène Blaise Nsom, qui a ouvert les hostilités.
Le gouverneur tchadien de la BEAC a publié la liste des admissions d’un concours de recrutement controversé, malgré la décision du conseil des ministres de le suspendre. Mais de nouveaux foyers de contestation émergent…
Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.
La Banque des États de l’Afrique centrale est à nouveau au cœur d’une vive polémique liée au processus de recrutement de ses agents. Accusé de népotisme, le gouverneur tchadien Abbas Mahamat Tolli est dans la tourmente. Jeune Afrique livre les détails de l’affaire.
À la demande des pays de la Cemac, révoltés par l’adoption d’une loi sur la cryptomonnaie par Bangui, Abbas Mahamat Tolli a écrit au ministre centrafricain des Finances pour le mettre sous pression.
S’arc-boutant sur les statuts de la Beac, le gouverneur Tolli contrarie les plans de Yaoundé qui souhaite voir son directeur national se maintenir plus longtemps à son poste. Récit d’un affrontement par courriers interposés.
Après un bras de fer de cinq ans, la Banque centrale autorise les sociétés extractives à ne lui céder que 35 % des devises en leur possession – contre 70 % pour les banques de la zone Cemac – pour renforcer ses réserves de change.
Au terme d’une négociation avec les banques commerciales, les ministres des Finances et les organisations patronales de la zone monétaire, la BEAC a accepté de satisfaire les demandes de sortie en devises des opérateurs économiques. Mais a aussi posé ses conditions.
La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) à infligé des blâmes aux présidents et directeurs des filiales de six banques et d’un institut de microfinance. En cause, la « détention injustifiée des devises à l’extérieur », mais aussi des violations des règles liées à la lutte anti-blanchiment et le non respect des normes prudentielles.
Le taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) passe de 2,95 à 3,5% au terme du troisième comité de politique monétaire tenu le 31 octobre. La banque centrale prévoit également une amélioration de la croissance économique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Hausse du taux directeur, contrôle accru des changes, arrêt des avances directes aux États… Depuis un an, le nouveau gouverneur de la banque centrale s’efforce de reconstituer les réserves de change de la zone.
Parmi les nouveaux visages incontournables de la Cemac, le tchadien Abbas Mahamat Tolli hérite d’un poste d’autant plus important que la récession économique de la zone ne fait que commencer.