Les États-Unis ont remplacé leur régime de sanctions en place depuis 2003 par des mesures plus ciblées contre l’élite dirigeante. Premiers concernés : le président Emmerson Mnangagwa et son bras droit, Constantino Chiwenga.
Le chef de l’État cherche à se réconcilier avec celle qui fut pourtant son ennemie jurée : la veuve de Robert Mugabe, qu’il a chassée du pouvoir – en même temps que son président d’époux – en novembre 2017.
Alors que le pays est frappé par la crise économique, le président du Zimbabwe, réélu pour un deuxième mandat, a nommé des ministres qui, selon ses détracteurs, ne serviront que ses intérêts. Voici les nouveaux piliers du gouvernement de Harare.
La presse people britannique a dressé un portrait bien particulier d’Esther, Vimbai, Moses et Sarah Masiyiwa, les quatre enfants du magnat des télécoms.
Une ancienne ministre zimbabwéenne plaide pour la reconnaissance légale des métiers du sexe, avec un nouvel argument : préserver les foyers de « l’effondrement ».
Le Congolais Félix Tshisekedi est l’un des trois seuls présidents africains qui ont assisté à la prestation de serment d’Emmerson Mnangagwa, officiellement réélu à l’issue de la présidentielle du 23 août au Zimbabwe.
Les aléas du processus électoral, qui a vu la Zanu-PF l’emporter à la présidence et à l’Assemblée, ont entraîné les vives protestations du parti de Nelson Chamisa, qui revendique la victoire.
À la suite de dysfonctionnements, les élections zimbabwéennes sont prolongées d’une journée. Signe de fraude ou de bonne volonté de la part du régime Mnangagwa ?
Les Zimbabwéens élisent leur président, leur Parlement et leurs élus locaux. La Zanu-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980, compte bien y rester.
À 80 ans, le président sortant brigue un second mandat mercredi 23 août. Réputé autoritaire, plus encore que Robert Mugabe selon ses détracteurs, il apparaît déterminé à garder le pouvoir.
Au pouvoir depuis quatre décennies, le parti qui a lutté pour l’indépendance n’entend pas passer la main à l’issue de la présidentielle du 23 août, que brigue Emmerson Mnangagwa. Depuis longtemps pourtant, le libérateur est devenu oppresseur.
À la veille de la présidentielle, l’heure est au bilan pour le « crocodile ». Le tombeur de Robert Mugabe, qui avait fait naître tant d’espoirs en 2017, n’est finalement pas parvenu à tourner réellement la page de l’ancien homme fort d’Harare.
L’administration de Joe Biden n’a pas réussi à empêcher la présence du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa lors du sommet des affaires « US-Africa Business Summit », organisé au Botswana du 11 au 14 juillet. Coulisses d’un couac diplomatique.
Le président sortant brigue un second mandat lors des élections générales du 23 août au Zimbabwe, après avoir été mis en cause pour trafic d’or. Nelson Chamisa, son adversaire, promet de s’attaquer à la corruption.
Très attendues par l’opposition, la présidentielle, les législatives et les locales, qui s’annoncent tendues, auront lieu le 23 août, a finalement décidé le chef de l’État zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.
Pure coïncidence ? Au Zimbabwe, à quelques semaines des élections générales, le président Mnangagwa a décidé de gracier près d’un cinquième des prisonniers du pays.
Le pays souffre d’un mal pire que la dollarisation, c’est le manque de transparence, financière comme statistique. Et ce n’est pas l’introduction d’une monnaie numérique qui va tout résoudre.
Au Zimbabwe, le vice-président Constantino Chiwenga n’hésite pas à comparer le recrutement à l’étranger du personnel de santé à « un crime contre l’humanité ».
Représenté par son ministre des Affaires étrangères, le président zimbabwéen espérait défendre la levée des sanctions américaines visant son pays depuis vingt ans. Mais le 12 décembre, le Trésor a annoncé le placement sous sanctions de quatre nouvelles personnalités.
Après deux décennies de sanctions, lesquelles n’ont pas toutes été levées, Washington tente une nouvelle approche et a invité le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères à participer au prochain sommet entre la première puissance mondiale et le continent.
Ancien partisan de Robert Mugabe, le numéro deux de l’État a désormais ses propres ambitions présidentielles. Qui sont ses principaux soutiens ? JA vous dévoile le nom des membres de son premier cercle, de ses relations militaires à ses associés politiques en passant par ses partenaires commerciaux.
Des scientifiques viennent d’annoncer la découverte du squelette du plus vieux dinosaure d’Afrique, dans le district zimbabwéen de Mbire. Ces restes semblent confirmer la théorie de la dérive des continents…
Ce documentaire suit l’entraînement de quatre immigrés zimbabwéens formés à la sommellerie en Afrique du Sud pour participer au championnat du monde de dégustation. Un film « feel good » réjouissant sur l’intégration par le travail.
En juillet, une jeune femme a accusé le président de l’avoir violée dans les années 2000. Des accusations qui font écho à celles d’opposantes et militantes, selon lesquelles le gouvernement ne protège pas suffisamment leurs droits.
Longtemps, la dispendieuse épouse de Mugabe a défrayé la chronique, contribuant à la chute de ce dernier. Aujourd’hui, c’est au tour de la femme d’Emmerson Mnangagwa d’être accusée de jouer un rôle qui ne lui revient pas.
Cela fait tout juste quatre ans qu’un président a chassé l’autre. Mais, alors qu’il avait promis d’engager son pays sur la voie de la démocratie, Emmerson Mnangagwa semble s’inscrire dans la droite ligne de son prédécesseur.
« Sauve qui peut ! » 5/6. En 2017, Emmerson Mnangagwa a beau être l’un des hommes les plus redoutés du pays, c’est incognito, rampant dans les marais et à travers brousse, qu’il prend la fuite, un jour de novembre. À ses trousses, les sbires de Robert et Grace Mugabe.
Alors que le vieillissant Robert Mugabe avait dû concéder quelques avancées démocratiques, son successeur bénéficie d’un amendement constitutionnel lui conférant un pouvoir quasi irrépressible.
Le Zimbabwe a arraché son indépendance dans la douleur, après plus de dix années de lutte armée. Le jour de l’accession de l’ex-Rhodésie du Sud à la souveraineté nationale, le célèbre chanteur de reggae décédé le 11 mai 1981 était là, sur scène, face à Robert Mugabe.