La guerre civile entre les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohammed Hamdane Dagalo et l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane ravage le pays depuis le 15 avril 2023.
Le réalisateur soudanais revient sur le passé douloureux de son pays, divisé par une longue guerre opposant le Nord et le Sud. Un film qui questionne le racisme tacitement ancré dans ce pays en pleine mutation.
Si les interventions égyptiennes dans la crise soudanaise restent le plus souvent discrètes, Le Caire suit de près l’évolution de la situation chez son voisin du Sud. Un intérêt qui s’explique par les liens anciens et très étroits entre les deux pays.
Malgré les efforts de la communauté internationale, les combats s’intensifient, principalement au Darfour et à Khartoum, empêchent l’acheminement de l’aide humanitaire et condamnent des milliers de personnes à chercher refuge dans les pays voisins. En cause, selon Amadou Sadjo Barry : la multiplicité d’acteurs.
Pris dans la guerre qui oppose Abdel Fattah al-Burhane à Hemetti, les habitants de Khartoum doivent faire face à un nouveau danger. Des milliers de corps se décomposent dans les rues de la capitale, exposant la population à un risque sanitaire majeur.
Les combats qui opposent les forces d’Abdel Fattah al-Burhane à celles de Mohamed Hamdan Dagalo font craindre à N’Djamena une contagion de la crise soudanaise à son territoire depuis la région frontalière du Darfour… Un foyer d’instabilité permanent, comme l’explique Éric Topona Mocnga.
Une consultation organisée les 23 et 24 juillet à Lomé entre les parties soudanaises en conflit a permis d’obtenir un « compromis » pour mettre fin aux violences et de créer un couloir humanitaire.
Des habitants ont lancé dimanche un appel aux dons de nourriture pour survivre, alors que le pays est ravagé par une guerre sanglante entre les forces des généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdan Dagolo, dit Hemetti.
Les combats ont repris à Khartoum ce 3 juillet entre l’armée et les troupes de Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti. Au point que les militaires fidèles au président al-Burhane ont une nouvelle fois appelé la population à combattre à leurs côtés.
Alors que les combats se poursuivent au Soudan, la région du Darfour, frontalière avec le Tchad, est au cœur des préoccupations. Pour elle, la guerre et les exactions ne se sont jamais vraiment arrêtées.
Le ministre djiboutien des Affaires étrangères insiste sur le rôle que peut et doit jouer l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) dans la résolution de la crise qui déchire le Soudan depuis le 15 avril.
Le sommet de l’Igad, qui s’est tenu ce lundi à Djibouti, a été dominé par la guerre civile au Soudan et marqué par le retour de l’Érythrée au sein de l’organisation est-africaine.
Les combats ont repris dimanche matin à Khartoum peu de temps après l’expiration d’une trêve de 24 heures, la énième depuis le début du conflit entre Burhane et Hemetti.
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés appelle la communauté internationale à se mobiliser en urgence pour financer une logistique massive à quelques semaines du début de la saison des pluies.
Le chef de l’armée soudanaise a réclamé le limogeage de l’émissaire de l’ONU, lui faisant porter la responsabilité de la guerre qui a éclaté il y a six semaines et fait plus de 1 800 morts.
Le nouveau cessez-le-feu, entré en vigueur lundi soir, est censé créer des passages pour les civils pris sous les feux croisés et pour le personnel humanitaire. Mais l’acheminement de l’aide est, pour l’heure, toujours impossible.
Si la guerre entre les généraux Burhane et Hemetti met une nouvelle fois en évidence la faiblesse des mécanismes internationaux de prévention des conflits, elle souligne avant tout l’absence de volonté politique, dénonce l’ancien Premier ministre du Tchad.
Les habitants de Khartoum continuent de vivre entre deux feux et aucun couloir humanitaire ne s’installe. Sur le terrain, les généraux rivaux ne lâchent rien et les médiateurs font chou blanc.
Sur fond de violents combats et de pillages à Khartoum, les belligérants ont signé un accord de cessation des hostilités sous les auspices de la diplomatie saoudienne.
Alors que le conflit dure depuis plus d’un mois entre les troupes d’Abdel Fattah al-Burhane et de Mohamed Hamdan Daglo, les tentatives de médiation se multiplient. Le chercheur Roland Marchal en décrypte les enjeux pour Jeune Afrique.
Les initiatives diplomatiques se multiplient autour de la crise soudanaise. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi espère en prendre le leadership.
Les « pré-discussions » organisées en Arabie saoudite n’ont débouché sur « aucun progrès majeur », alors que les forces des généraux Burhane et Daglo continuent de s’affronter à Khartoum.
Les combats faisaient toujours rage le 6 mai à Khartoum, alors que l’armée et les paramilitaires en lutte pour le pouvoir au Soudan doivent discuter en Arabie saoudite d’une nouvelle trêve.
Médiations diplomatiques, menaces de sanctions, situation humanitaire désastreuse… Rien n’y fait : au 21e jour de leur conflit, les généraux al-Burhane et « Hemetti » ne semblent avoir aucune intention de négocier.
Alors que les tentatives de médiation se multiplient, dans l’espoir de mettre un terme aux combats qui font rage à Khartoum, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat s’active pour unir les efforts et éviter d’avancer en ordre dispersé. Explications.
Vingt jours après leur déclenchement et malgré plusieurs annonces de trêve, les combats se poursuivent dans le pays où l’on dénombre 700 morts et 5 000 blessés. Tandis que les tentatives de médiation se multiplient, les pays arabes vont à nouveau évoquer le sujet ce dimanche.
Avant d’affronter l’armée régulière dans son pays, le général soudanais avait combattu les Houthis au Yémen pour le compte d’Abou Dhabi. Une relation historique qui inquiète dans le contexte actuel.
Les exportations soudanaises d’or ont atteint près de 2,5 milliards de dollars en 2022. Une somme qui équivaut à 42 tonnes vendues et à près de 45 % des exportations nationales. La guerre qui secoue le pays depuis la mi-avril complique la donne.