Face à l’indicible, journalistes, écrivains, dramaturges, chanteurs, poètes, plasticiens ont tenté, à travers leurs œuvres, de comprendre comment et pourquoi l’humanité avait pu basculer dans l’horreur. Trente ans plus tard, ils continuent de s’interroger.
Cette année marque les trente ans du génocide contre les Tutsi. Tous les États du continent ont reçu leur invitation, sauf deux dont la présence n’est délibérément pas souhaitée à Kigali.
Mise en cause depuis trois décennies pour son rôle présumé dans le génocide contre les Tutsi en 1994, la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, qui réside en France sans statut légal, a pour l’instant échappé à la justice.
C’était il y a 30 ans. Le 7 avril 1994, au lendemain de l’attentat ayant coûté la vie au président Juvénal Habyarimana, le Rwanda a basculé dans l’horreur du génocide. Témoignages, analyses, enquêtes… Jeune Afrique vous propose une plongée dans ses archives.
Le Front patriotique rwandais (FPR) a désigné Paul Kagame comme son candidat à l’élection présidentielle du 15 juillet. Il briguera donc un quatrième mandat.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après une instruction longue de vingt-quatre années, marquée par de multiples tentatives de manipulation, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
Éric Nzabihimana fait partie des Tutsi rescapés des massacres ayant eu lieu sur les collines de Bisesero, lors du génocide de 1994 au Rwanda. En 2005, il a porté plainte pour « complicité de génocide » contre des militaires de l’opération Turquoise. Voici sa version des faits.
La polémique provoquée par le traité conclu entre Kigali et Londres prévoyant l’envoi au Rwanda de migrants demandant l’asile au Royaume-Uni ne cesse d’enfler. Selon des chiffres rendus publics le 1er mars, le coût global des 300 premières expulsions est estimé à 2,1 millions d’euros par personne. Décryptage en infographies.
Le traité d’extradition a été signé en 2021 par Kigali, mais vient juste d’être ratifié par le Parlement mozambicain. Les opposants à Paul Kagame en exil craignent d’être poursuivis.
Le président français a choisi de se faire représenter par une délégation ministérielle pour les cérémonies du 7 avril prochain, qui marqueront les trente ans depuis le génocide. Explications.
« C’est comme si l’Union européenne nous faisait la guerre par procuration » : le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a vivement critiqué jeudi 22 février le protocole d’accord signé cette semaine entre l’Union européenne et le Rwanda.
Placé sous le haut patronage du Rwanda, les 30 Young Leaders – majoritairement africains – sélectionnés par la French-African Foundation sont conviés à Kigali, fin février, pour échanger autour des nouveaux partenariats économiques à mettre en place entre l’Afrique et la France.
La tension est encore montée d’un cran en marge du sommet de l’Union africaine, après que la RDC a accusé le Rwanda d’avoir mené une attaque aérienne contre l’aéroport de Goma.
Seule une minorité des objectifs fixés par le président rwandais dans le cadre de son plan de gouvernance de l’Union africaine ont été atteints. Il s’en est ouvert à ses pairs à Addis-Abeba lors du sommet des 17 et 18 février, avant de confier le dossier à son homologue kényan.
L’offensive lancée début février par le M23, désormais aux portes de Goma, la capitale du Nord-Kivu, fait craindre une régionalisation du conflit. Décryptage en vidéo.
Polémique à Kigali : pour célébrer l’un de ses buts, le joueur congolais Héritier Luvumbu Nzinga a répété le geste popularisé par son équipe nationale à la CAN en hommage au Kivu. Un mime devenu viral, mais qui met le Rwanda à l’index.
Un document de l’ONU assure que l’armée rwandaise a apporté son soutien à la rébellion du M23 en utilisant des missiles, dont au moins un aurait pris pour cible un drone des Nations unies.
Invité aux États-Unis sur fond de réchauffement des relations bilatérales, le président rwandais, Paul Kagame, est allé à la rencontre de la diaspora, alors que Kigali s’apprête à commémorer les 30 ans du génocide des Tutsi au Rwanda.
Kigali entend profiter de « l’augmentation de 45,6% des recettes d’exportation de minerais par rapport à l’année dernière » pour moderniser le secteur minier du pays.
Après trois ans d’efforts diplomatiques pour apaiser leurs relations, la Rwanda et le Burundi sont à nouveau à couteaux tirés dans un contexte sous-régional compliqué.
Contre vents et marées, le gouvernement britannique maintient son projet de sous-traiter au Rwanda la gestion des demandeurs d’asile présents sur son territoire. Et il a fini par obtenir l’aval de la Chambre des communes le 17 janvier.
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a obtenu mercredi le feu vert des députés pour son projet de loi visant à expulser au Rwanda les migrants clandestins.
Kigali dit avoir tué un « soldat » congolais et en avoir arrêté deux autres. Un bilan confirmé par la partie congolaise, sans que l’on sache si les victimes sont des soldats réguliers ou les membres d’une milice.
Dans « Papa, qu’est-ce qu’on a fait au Rwanda ? », le journaliste Laurent Larcher rend accessible à tous la question lancinante du rôle de Paris dans le génocide des Tutsi.
Sur fond d’accusations de soutien à un groupe armé dans l’est de la RDC, le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec son voisin rwandais. Kigali et Gitega avaient pourtant entamé en 2021 un début de rapprochement. Explications.