L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) est accusée d’être responsable de violences et d’affrontements depuis plusieurs années dans le milieu scolaire et universitaire.
Un protocole d’accord vient d’être signé entre le gouvernement malien et les représentants des banques pour la restructuration de la dette de l’énergéticien public, qui est estimée à 261 milliards de F CFA.
Destitué de la présidence du M5-RFP, dont le soutien avait permis son accession à la tête du gouvernement, le Premier ministre semble plus isolé que jamais.
Arrêté le 2 mars pour avoir publié un livre faisant état, notamment, d’accusations d’exactions contre l’armée, le colonel de gendarmerie est bien connu des milieux sécuritaires. Certains lui prêtent même des relations personnelles avec des piliers de la junte au pouvoir.
Ce 6 mars, les autorités maliennes ont annoncé la dissolution du mouvement que parraine l’influent imam Mahmoud Dicko, accusé de « déstabilisation et de menace pour la sécurité publique ».
Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Outre l’exploitation de plusieurs mines artisanales, le groupe russe entend passer à la vitesse supérieure. Avec un site industriel toujours dans le viseur et pas des moindres : celui de Loulo-Gounkoto, le plus productif du pays, exploité par le géant Barrick Gold.
Dans son bras de fer avec les pays constituant l’Alliance des États du Sahel (AES), l’organisation ouest-africaine peine à trouver le ton juste. L’analyse de Benjamin Roger, rédacteur en chef adjoint à JA.
Le colonel Alpha Yaya Sangaré, auteur d’un ouvrage dans lequel il évoque des exactions de l’armée contre des populations civiles, a provoqué la colère de la junte au pouvoir.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali veulent créer leur monnaie commune, ce qui soulève la question délicate de la rupture avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine, suscitant d’importantes préoccupations, notamment dans le secteur bancaire.
Le 28 février, l’attaque d’une position de l’armée malienne, près de la localité de Mourdiah, à environ 300 kilomètres au nord de Bamako, a fait plusieurs morts parmi les soldats.
Les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Défense sont, à partir de ce mercredi 28 février, en déplacement en Russie. Ils se sont entretenus avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. L’objectif de cette visite : la diversification du partenariat qui lie les deux pays.
Défaits militairement, chassés de leur fief historique de Kidal, les cadres de la rébellion touarègue assurent n’avoir opéré qu’un repli stratégique et être toujours prêts à en découdre avec les forces armées maliennes.
Alors que la stratégie punitive de Paris à l’égard des régimes militaires putschistes montre ses limites, Alger paie aussi des erreurs stratégiques. De quoi faire les affaires du Maroc, qui revendique son opportunisme.
Rapprochement avec Air Burkina et Niger Airlines, gestion des problématiques de sécurité, disponibilité du carburant… La nouvelle directrice générale de Sky Mali lève le voile sur les opérations de la compagnie privée malienne.
Pour sauver la Cedeao de la « désunion », le général Yakubu Gowon suggère de lever les sanctions contre les juntes de la région. Dans le même temps, il demande au Mali, au Burkina et au Niger de revenir dans l’organisation.
Deux ans après l’annonce du retrait de Barkhane, six mois avant le quatrième anniversaire de son premier putsch et à la date qui aurait dû être celle d’une présidentielle, le chef de la transition malienne a réuni les responsables de son système sécuritaire.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Le Mali a inauguré le 14 février un centre de sorcellerie africaine, une université destinée à « libérer le potentiel magique » de l’Afrique et à affranchir le continent des puissantes occultes. Une ambition en adéquation avec les discours souverainistes du président de la transition malienne et des juntes sahéliennes.
Des informaticiens maliens ont assuré, mardi 13 février, avoir “récupéré” les données biométriques indispensables à la tenue d’élections conservées par le groupe français Idemia.
Les séparatistes touaregs du nord du Mali accusent l’armée et le groupe paramilitaire russe d’avoir tué sept civils tchadiens et nigériens lors de frappes de drone à la frontière algérienne.
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l’a affirmé : les trois pays de l’Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d’une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
Fin 2021, Vladimir Poutine frappe un grand coup sur le continent en dépêchant ses mercenaires à Bamako. Venus combattre les groupes jihadistes qui gangrènent le pays, ils vont très vite commettre des massacres contre les populations civiles.
Dès 2018, alors que Wagner agit encore incognito sur le continent, le groupe déploie secrètement ses tentacules dans plusieurs secteurs lucratifs. De l’or au bois, en passant par les diamants, il y gagnera des milliards de dollars.
L’influence des mercenaires du groupe Wagner en Afrique a longtemps été sous-estimée, notamment par la diplomatie et les services de renseignement français. Une erreur d’appréciation qui restera comme l’un des plus gros échecs de Paris et comme l’une des meilleures chances offertes à Moscou sur le continent.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
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