Les victimes le réclament depuis plus de vingt ans : la Chambre basse du Parlement libérien a adopté mardi 5 mars une motion pour créer un tribunal spécialisé dans les crimes de la guerre civile.
Le chef de l’État nouvellement élu, Joseph Boakai, 79 ans, a prêté serment le 22 janvier lors d’une cérémonie où il est apparu affaibli par la chaleur et les circonstances.
Dans son premier discours en tant que futur président, le vétéran de la politique libérienne a souligné que l’élection passée était une victoire pour le pays.
La Commission électorale nationale a proclamé sa victoire lundi 20 novembre. George Weah, le président sortant, avait déjà reconnu sa défaite trois jours plus tôt.
Dans une Afrique de l’Ouest où se multiplient les coups d’État, l’alternance qui se déroule au Liberia dans un climat pacifique a quelque chose de rassurant.
« C’est le temps de l’élégance dans la défaite » : dans la soirée du 17 novembre, le président sortant du Liberia, George Weah, a admis que son opposant Joseph Boakai l’avait emporté lors de l’élection présidentielle du 14 novembre.
Le dépouillement des voix a commencé sitôt les bureaux de vote fermés, le 14 novembre au soir. À l’issue du premier tour, les résultats avaient déjà été très serrés.
Les deux candidats avaient chacun réuni plus de 43 % des voix lors du premier tour, le 10 octobre. Le président sortant, ancienne star du foot, avait triomphé de son adversaire, ex-vice-président, lors de la précédente élection, avec plus de 61 % des voix.
L’ancienne gloire du foot George Weah, élu à la tête du Liberia en 2017, dispute une partie annoncée serrée contre le vétéran de la politique Joseph Boakai au second tour d’une présidentielle, mardi 14 novembre, dont le déroulement pacifique est un des grands enjeux.
Alexander Cummings, cinquième du premier tour et figure politique de premier plan au Liberia, a conditionné son soutien en vue du second tour à la création d’un tribunal pour juger les crimes commis durant la guerre civile qui fit 250 000 morts.
Au Liberia, le président sortant affronte ce mardi dix-neuf concurrents à la présidentielle. Parmi eux, l’ancien vice-président d’Ellen Johnson-Sirleaf est le plus susceptible de le contraindre à un second tour.
Le président libérien s’est officiellement lancé dans la course à la magistrature suprême le 7 septembre à Monrovia devant plusieurs milliers de personnes. Objectif : les élections générales du 10 octobre.
Une enquête indépendante internationale sur l’exploitation forestière au Liberia révèle de nombreuses opérations illégales, dont le chef de l’État pourrait avoir eu connaissance.
Annoncé à l’étranger pour au moins un mois et demi, George Weah est en ce moment au Qatar pour encourager, à la Coupe du monde de football, son fils, qui ne joue même pas pour le Liberia. L’absence du président fait polémique.
Un verdict historique et une lourde peine : le 2 novembre, la cour d’assises de Paris a jugé Kunti Kamara coupable d’exactions et de complicité de crimes contre l’humanité pendant la première guerre civile au Liberia.
Le président du premier gouvernent intérimaire du pays, décédé le 16 février à Baltimore (États-Unis), sera inhumé ce 2 avril à Monrovia. L’ancien Premier ministre guinéen, Kabiné Komara, lui rend hommage.
Le Trésor américain a annoncé avoir pris des sanctions contre Prince Johnson, accusé de corruption. L’ancien chef de guerre est aujourd’hui l’un des hommes politiques les plus puissants du pays, et il y a peu de chances pour qu’il soit un jour poursuivi au Liberia.
« On a tué le président ! » (4/6). Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Sankara, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains assassinés. Aujourd’hui, Samuel Doe, torturé à mort devant l’œil d’une caméra le 9 septembre 1990.
Dans la ville française de Versailles, le fils du président libérien a été condamné à six mois de prison avec sursis. Sa faute : avoir organisé des fêtes trop bruyantes pour son voisinage de Saint-Germain-en-Laye.
Le fils du président libérien, George Weah Jr., a provoqué un mini-incident diplomatique entre son pays et la France après avoir participé à une soirée très arrosée, malgré le couvre-feu. Et ce n’était visiblement pas la première…
Le Liberia a abandonné les poursuites contre quatre anciens responsables de la Banque centrale, dont un fils de l’ex-présidente Ellen Johnson Sirleaf, inculpés dans un retentissant scandale touchant à l’impression de dizaines de millions d’euros de billets.
Le géant pétrolier français a confirmé ce 7 avril la cession de ses réseaux de distribution de carburant sierra-léonais et libérien au groupe Conex Oil & Gas Holding Ltd, installé à Monrovia, en même temps que celle de ses parts dans un bloc d’exploration-production offshore au Brunei, vendues à Shell. Les deux transactions vont permettre à Total d’encaisser 400 millions de dollars.