L’ancien ministre des Affaires étrangères a été libéré jeudi et a regagné Ouagadougou. Il avait été réquisitionné de force fin décembre dernier, et était depuis retenu dans le camp militaire de Kaya.
Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Ce 4 mars, le gouvernement burkinabè de transition a signé, avec une compagnie chinoise, une convention en vue de la reprise des activités de la société Brasseries du Faso.
Dans son bras de fer avec les pays constituant l’Alliance des États du Sahel (AES), l’organisation ouest-africaine peine à trouver le ton juste. L’analyse de Benjamin Roger, rédacteur en chef adjoint à JA.
Près de 170 personnes ont été « exécutées » lors « d’attaques meurtrières massives » de trois villages au cours d’une seule journée la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso, où les violences explosent.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali veulent créer leur monnaie commune, ce qui soulève la question délicate de la rupture avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine, suscitant d’importantes préoccupations, notamment dans le secteur bancaire.
Ces deux hommes, qui travaillent pour la télévision publique burkinabè, ont été arrêtés le 23 février dans la zone frontalière alors qu’ils filmaient sans autorisation du côté ivoirien de la frontière. Ils ont finalement été libérés.
Une autre attaque contre une église catholique, dans le nord du pays, a fait une quinzaine de victimes. Le pape a exprimé « sa peine » aux familles, mais aussi « sa tristesse ».
Les arrestations et « réquisitions » de personnalités critiques contre la junte d’Ibrahim Traoré se multiplient. Dernier épisode en date : la disparition de deux jeunes cadres du Balai citoyen, mouvement phare de la société civile burkinabè.
Alors que la stratégie punitive de Paris à l’égard des régimes militaires putschistes montre ses limites, Alger paie aussi des erreurs stratégiques. De quoi faire les affaires du Maroc, qui revendique son opportunisme.
Huit semaines après sa disparition, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré est apparu dans une vidéo, tenue militaire dépareillée et kalachnikov à la main. À 70 ans passés, il a rejoint contre son gré le rang des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) du capitaine IB.
Pour sauver la Cedeao de la « désunion », le général Yakubu Gowon suggère de lever les sanctions contre les juntes de la région. Dans le même temps, il demande au Mali, au Burkina et au Niger de revenir dans l’organisation.
L’activiste Bassirou Badjo a été enlevé mercredi à Ouagadougou par des « individus se présentant comme des agents de l’État », a annoncé dans un communiqué le mouvement Balai citoyen, dont il fait partie.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Huit semaines après son interpellation par des « hommes armés encagoulés », une vidéo met en scène l’ancien présidentiable du parti « Le Faso Autrement » dans une posture militaire malaisante.
Dans un discours devant des milliers de partisans à Ouagadougou, le chef de la junte burkinabè a rendu hommages aux jeunes de son pays et a estimé que les Africains devaient « arrêter de s’apitoyer sur leur sort ».
Selon les informations de Jeune Afrique, au moins deux ressortissants burkinabè, probablement liés aux services de renseignement d’Ibrahim Traoré, se sont rendus mi-janvier à Bouaké pour y mener des opérations de déstabilisation pendant la Coupe d’Afrique des nations.
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l’a affirmé : les trois pays de l’Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d’une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Quelles seront les conséquences du divorce prononcé unilatéralement par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ? Quelles conséquences pour les Burkinabè, Maliens et Nigériens de la diaspora ? Décryptage en infographies.
Entre l’Alliance des États du Sahel et la Cedeao, le divorce est consommé. Quelles seront les conséquences de cette rupture unilatérale décidée par Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani ? Décryptage en vidéo.
Daouda Diallo, Wendpouire Charles Sawadogo, Guy-Hervé Kam… Les réquisitions forcées d’acteurs de la société civile se multiplient au « pays des hommes intègres ». Pour Éric Topona M., elles signent le recul de l’État de droit et traduisent une fébrilité grandissante des autorités de transition.
Dans une interview diffusée sur les réseaux sociaux, le président de la transition du Burkina Faso a déroulé ses éléments de langage habituels, et promis des surprises.
Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a invité ses compatriotes à « s’armer de courage » et à « renforcer [leur] résilience ».
La banque de développement régionale, qui a engagé quelques centaines de millions d’euros dans les trois pays, est désormais forcée de penser à l’après.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont pris la sous-région de court en annonçant, le 28 janvier, leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.