Égypte : quand Sissi verrouille l’appareil sécuritaire

Après avoir limogé certains membres de l’appareil sécuritaire, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a choisi de les remplacer par des fidèles.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le 24 octobre 2017 à Paris. © Charles Platiau/AP/SIPA

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le 24 octobre 2017 à Paris. © Charles Platiau/AP/SIPA

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Publié le 8 juillet 2018 Lecture : 1 minute.

Le 14 juin, les nouveaux ministres égyptiens de la Défense et de l’Intérieur prêtaient serment devant le président Sissi. Mohamed Zaki, chef de la garde républicaine depuis août 2012, remplace désormais le général Sedki Sobhi à la Défense. Mahmoud Tawfik, président de la sécurité nationale, succède, de son côté, à Magdi Abdel Ghaffar à l’Intérieur. Proche de Sissi, dont il assurait jusque-là la sécurité, Mohamed Zaki est l’officier qui a exécuté l’ordre d’arrestation de l’ancien président Mohamed Morsi, déchu en 2013.

Ces mouvements s’inscrivent dans une vaste opération de remaniement de l’appareil sécuritaire amorcée par le président égyptien il y a plusieurs mois, et qui a vu notamment le limogeage du chef d’état-major et du directeur des renseignements généraux en octobre 2017.

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