Agroalimentaire : Olam a-t‑il frôlé la faillite en 2012 ?

Le rapport sur la faillite du groupe établi en 2012 par le fonds spéculatif américain Muddy Waters Research était-il fondé ?

Olam entend capter la demande croissante en pain, pâte, nouille, biscuit ou semoule au Nigeria. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Olam entend capter la demande croissante en pain, pâte, nouille, biscuit ou semoule au Nigeria. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

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Publié le 15 mai 2018 Lecture : 0 minute.

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À la fin de 2012, le fonds spéculatif américain Muddy Waters Research annonçait dans un rapport la faillite prochaine d’Olam. En cause, selon lui, des « manquements » et des « malversations » dans la tenue de ses comptes.

Un document qualifié alors de « sans substance » par Olam, qui ne parvenait toutefois pas à empêcher la baisse de ses actions de 20 % en quelques jours. Ce rapport était-il fondé ? Les avis divergent encore aujourd’hui.

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Participation d’un fond souverain à 56.3%

En revanche, il avait largement sous-­estimé le soutien de Temasek Holdings. Entre la fin de 2012 et le début de 2014, le fonds souverain faisait passer en plusieurs fois sa participation de 16,3 % à 56,3 %, permettant à Olam de collecter des milliards de dollars… et de faire mentir Muddy Waters.

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