RDC : quels avocats pour la Kabilie ?

A Bruxelles, deux cabinets d’avocats ont été chargés par les proches du président Joseph Kabila de défendre les intérêts des personnalités sanctionnées par l’Union européenne. L’un a été désigné par le ministre des Affaires étrangères, l’autre par le ministre de la Justice.

Alexis Thambwe Mwamba, le ministre congolais de la Justice. © V. Fournier/Jeune Afrique-REA

Alexis Thambwe Mwamba, le ministre congolais de la Justice. © V. Fournier/Jeune Afrique-REA

Publié le 20 février 2018 Lecture : 1 minute.

Deux cabinets d’avocats belges se disputent la défense des quinze proches du président Joseph Kabila en butte aux sanctions de l’UE. Le 21 février 2017, le premier pool, conduit aujourd’hui par Me Philippe Chansay Wilmotte, a reçu une « lettre de mission », signée par Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie de la RDC.

Le 6 mars, ce collectif a déposé in extremis un recours auprès du tribunal de l’UE à Luxembourg. En septembre, Kinshasa a versé une partie de la provision sur honoraires : environ 200 000 dollars, selon une source gouvernementale.

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Un second cabinet entre en piste

Mais, fin décembre, Alexis Thambwe Mwamba, le garde des Sceaux, a retiré le premier mandat et engagé un second pool d’avocats sur le même dossier : Me Thierry Bontinck et son associé, Me Patrick De Wolf.

Ces derniers venaient d’arracher aux autorités belges, mi-octobre, une « dérogation » permettant à Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais et sous sanction de l’UE, de se rendre à Bruxelles.

Problème : le premier cabinet ne s’est toujours pas dessaisi de l’affaire. Et réclame clarification.

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